C’est lundi. Il pleut. J’ai eu du monde à l’appart non-stop tout le week-end, c’est la première fois que je me retrouve seul depuis jeudi dernier. Je ne sais pas si je dois faire ma petite déprime ou profiter de ce répit pour me créer une ambiance cozy à base de thé bien chaud, de couettes et de jeux vidéo. Allez, va pour la seconde option. Y en a qui ont dû se lever aux aurores pour aller bosser, traverser la ville sous la flotte, se faire éclabousser par des voituristes crétins, c’est ça la vraie déprime. J’ai quand même un peu de travail à fournir pour les asso, mais je crois que ça attendra la fin d’aprem.
C’était l’épisode, vous n’en avez rien à carrer de ma vie mais je m’en fous je vous en parle quand même. Et pourquoi ? Parce que je ne sais pas quoi raconter aujourd’hui. Quel blogueur médiocre. Tout ça parce que j’ai pas envie de vous parler de modes vestimentaires dans lesquelles dépenser votre fric, de tendances maquillages dans lesquelles balancer votre pognon, de produits culturels dans lesquels dilapider votre pactole, de restaurants et cafés dans lesquels vider votre bourse. Un jour j’écrirai un billet sur ces blogueurs·euses, youtubeurs·euses et prétendus·es journalistes qui passent leur vie à nous vendre des choses et des machins sous prétexte d’enrichir nos connaissances, et qui transforment en vérité notre quotidien en émission de téléachat sans fin, qui pensent par la culture fuir cette société oppressante, alors qu’ils apportent par milliers et tous les jours leur brique à la société de consommation, avec comme recette quasi unique du bonheur : l’achat. Oui, un jour je rédigerai un article du genre, quand j’aurais le temps et la motivation. Ce sera peut-être avant, peut-être après celui sur le texte de Delfeil de Ton. Si vous n’avez pas compris pourquoi cette dernière phrase était drôle c’est que vous n’avez pas lu mes billets précédents. Faites un effort aussi, on va pas s’en sortir sinon, d’autant qu’il n’y en a que six pour l’instant, de billets.
À propos de Delfeil et d’écriture militante tout de même, on soulignera que depuis le début de ce blog je me tiens à intégrer systématiquement l’écriture inclusive dans mes articles, faisant des efforts pour trouver une manière originale de faire apparaître autant le féminin que le masculin. On remarquera également que ça reste encore très souvent illisible et qu’il ne semble pas y avoir de bonne solution. La langue française est vraiment chiante. J’avais pas besoin de ça pour écrire brouillon.
Est-ce que j’ai parlé de Montpellier ? Non, j’en ai pas parlé de Montpellier. Mais qu’est-ce qu’il y a à dire, hein. Aujourd’hui, il pleut, il fait froid, restez chez vous. Sinon d’une vous allez choper la crève, et de deux, vous allez marcher sur des escargots. Vous voulez vraiment marcher sur des escargots, hein ? Écraser leur maison ? Les écrabouiller en dessous ? Entendre le crac et imaginer tous les petits bouts de coquille piquantes, coupantes, qui leur rentrent dans la chair, juste avant que la pression de votre semelle ne crève leurs flancs et envoie leurs entrailles valser à des millimètres de là, dans un grand squiiiiish ? C’est ça que vous voulez ?
Hum. Désolé. Aujourd’hui, j’ai l’humeur du temps qu’il fait.