Mais non patates, c’était un blague. Vous êtes bien crédules. Un coup à vous faire enrôler dans une secte ou un parti politique, ça. Devriez faire gaffe.
Non. Ce soir, c’est le soir de la projection Kino Montpellier au Centre Rabelais. « Dieu existe », c’est le thème des courts-métrages qui y seront diffusés. Je peux vous le prouver, j’ai l’affiche :
Je dirai même mieux : je suis SUR l’affiche. Mais pas plus. Je me suis pas fait chier à conserver mon anonymat en dix-sept ans d’internet pour tout gâcher à l’aube du jour où les services secrets pourront envoyer un drone zigouiller quelqu’un d’un simple clic sur sa page facebook.
Normalement, j’apparais dans deux courts. Ça dépendra du scénariste monteur, aura-t-il eu le temps de tout terminer ? J’en sais rien, ce sera la surprise. Je ne sais pas combien il y aura de pas-longs en tout. Une dizaine au moins, sans doute. J’espère que vous appréciez à sa juste valeur ma propension à vous fournir des informations précises et vérifiées. C’est ce qui fait la force de ce blog.
Je vais pas vous refaire un topo sur l’association Kino Montpellier, vous trouverez une description de ce qui s’y fait dans la seconde partie du billet #011 – Et mes pellicules, c’est du cinoche ?. Pour visiter leur site, cliquez sur l’affiche ou trouvez le lien dans la section « les potes » du menu en haut à droite de la page.
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Puisqu’on en est à parler art montpelliérien, les rues en sont bourrées. Des graffs, des tags, des collages, des peintures au pochoir, des mosaïques pixelisantes, des demi-vélos comme surgissant des murs… On appelle ça le Street Art, qu’on aurait pu traduire par « art de rue », mais ne voulant pas faire trop de réclame pour ce tube de 2001 de la Fonky Family qui nous a tant saoulées·és, on a préféré traduire par Art Urbain. Si vous avez Twitter, je vous conseille de suivre le journaliste Montpelliérien Cédric Nithard qui semble passer ses journées dans les rues de la ville et ne manquer aucune occasion de photographier ces œuvres éphémères.
De notre côté, notre reporter photo Gwlad et moi-même avons arpenté notre bonne cité et avons chacun·e choisi une œuvre qui représentait à nos yeux la quintessence de cet art sur béton. Sans plus attendre, laissez-vous éblouir par la maîtrise époustouflante du trait sûr et de l’idée forte de ces deux génies anonymes :
Non, ne dites rien. Inutile. Vous êtes soufflé·e, je le sais bien. Et pour cause. Quittons-nous là pour aujourd’hui. Je me retire sur la pointe des pieds et vous laisse tout à votre ébahissement, des rêves pleins la tête, des étoiles pleins les yeux.