Hier, j’avais prévu de vous parler des bouquinistes aujourd’hui, mais vu le temps qu’il fait, ils ont dû rester au lit. Et moi aussi j’aurais dû rester au lit, car au lit on lit, oui, mais aussi au lit il fait chaud et on a pas encore la tête dans le cul. Enfin je sais pas vous mais moi, je l’ai quand je suis debout, la tête dans le cul, la question ne se pose même pas quand je suis au pieu. Encéphalorectumie, disait Alain Chabat. Pour tête dans le cul. C’est plus joli.
Juste avant de me lancer ce matin, par contre, je me disais : il faut surtout pas que tu transformes ton blog en annuaire de lieux et d’évènements, ce serait vraiment pourri. Oui je me tutoie, ça vous choque ? Quand j’ai lancé le blog, mon idée c’était de tartiner de l’article sur ce qui me passait par la tête, d’une manière amusante si possible. Puis je me suis dit que ce serait quand même bien d’avoir plus d’un·e lecteur·rice par jour, et que pour ça faudrait parler un peu plus de Montpellier sinon les gens n’allaient y trouver aucun intérêt. C’est ce que je me suis dit, c’est ce que je vous ai dit. Maintenant vous êtes une dizaine à venir chaque jour, et je me dis que vous allez être bien déçues·s si vous ne trouvez pas un petit quelque chose concernant la ville, mais tant pis. Je garde mon cap. J’ai aucune envie de faire un énième catalogue des évènements. Je n’ai aucune envie de me sentir forcé de parler de Montpellier.
Seulement voilà, j’ai vraiment la tête dans le cul, je vais clairement pouvoir faire aucun effort sur le style. Je suis pas en verve, mais alors pas du tout. Déjà que quand je suis en forme c’est limite… Comme mettre un mot après l’autre m’est bien assez difficile et que j’ai déjà fait le coup du j’ai pas envie d’écrire avant-hier, qu’est-ce qu’on fait ? On fait un catalogue des lieux où trouver des livres pas chers ou gratuits à Montpellier. Me renier c’est ma passion. Plusieurs fois par article si possible.
D’abord vous avez Gibert-Joseph, place Martyrs de la Résistance (à côté de la préfecture). Dans les bacs devant et dedans, vous trouverez de bons bouquins (des classiques et des merdouilles) à 20 cents. 20 cents !! Pour 20€ vous vous faites une bibliothèque complète. Ils ont aussi des livres à 1, 3 et 5€. Mais n’exagérez pas, restez dans vos moyens ou vous le regretterez à la fin du mois.
Vous avez ensuite les bouquinistes tous les samedis ! —enfin tous les samedis où il pleut pas— dès l’aurore ! —enfin dix heures plutôt, des fois onze— les bouquinistes s’installent sur l’esplanade Charles de Gaulle et aux Arceaux (juste avant le terrain de boules, à l’entrée du marché, si vous arrivez du côté Peyrou pouvez pas les manquer). Certains vendent des livres hors de prix, ceux-là faites leur la grimace, d’autres font 2€ les trois poches. Pas trois poches de livres, trois livres de poche.
Et enfin, il y a les boîtes à livres et autres systèmes apparentés. Qu’est-ce que c’est ? Ce sont des lieux où l’on vient prendre des livres gratuitement, et où l’on en dépose pour que d’autres personnes puissent également venir y piocher de quoi lire gratuitement. Je vais pas vous dire les lieux exacts, je trouve que c’est marrant de les chercher un peu. Je vous donne juste des indices. J’en connais trois :
- Quartier les Aubes, c’est une boîte qui ressemble à une cabane pour oiseaux, devant une boulangerie
- Quartier Corum, c’est un vélo-charette, souvent sorti devant un espace de co-working
- Quartier Figuerolles, c’est une bibliothèque, à côté de la porte du bar le plus connu du quartier
Voilà. Et comme le dit le proverbe : samediez autant que vous le pouvez, car il n’est pas sur que vous dimanchiez correctement demain. Non cherchez pas, je vous ai dit que j’étais pas en forme.