Il y a des jours comme ça où on n’a pas dormi de la nuit. Quand on ne dort pas de la nuit, il arrive qu’on dorme le matin. De 7h à 9h, par exemple. Juste ce qu’il faut pour avoir quand même à regretter le maigre sommeil qu’on a dû quitter. Dans ces cas-là, à votre avis, a-t-on le cerveau dans un état propice à rédiger un article de blog qui vaille quoi que ce soit ? Personnellement, je ne le pense pas. Je ne pense rien d’ailleurs, je n’en ai pas les capacités là tout de suite. Vous vous souvenez de l’éternel vieux chewing-gum collé sous votre bureau au collège ? C’est mon cerveau dans sa boîte crânienne.
Ce que je peux faire, c’est vous dire que ce soir, le film indépendant Du Satin Blanc, dont je parlais dans cet article, est à nouveau diffusé au pub O’Sullivans, place de l’Europe. L’entrée pour voir le film c’est 5€, les conso sont optionnelles.
Quoi, vous en voulez encore ? Vous êtes vraiment pas possible. Je vous explique que je suis à l’agonie et vous me pressez comme… Ah tiens, vous l’avez déjà croisé lui à Montpellier ? Un monsieur très étrange, souvent en ciré et qui, un demi-citron en main, vous lance : « Excusez-moi, vous êtes pressé ? », ensuite il vous pose des questions sans aucun sens sur votre vie ou vous raconte la sienne qui n’en a pas plus. Mais ça c’est pareil pour tout le monde, la vie ça n’a aucun sens. Pour rester dans l’anecdotique, je me souviens de Vincent Desagnat à qui une intervieweuse demandait : « Et si la vie avait un sens ? ». Il lui avait répondu : « On prendrait l’autre. » Ça laisse rêveur·se. Vous voyez, quand je n’ai pas dormi, mes références culturelles c’est l’homme au citron et Vincent Desagnat, alors de grâce, laissez-moi y aller avant que je me ridiculise un peu plus encore.
Passez une bien belle journée avec ce temps pourri et n’oubliez pas que dans une quinzaine de jours c’est le printemps, courage.