Voilà quatre jours que je vous rédigeais de beaux, mouais, de longs, ça c’est sûr, articles, il fallait bien qu’arrive le moment de la panne d’inspiration. Est-ce dû au fait qu’hier, à part pour une brève balade d’une demi-heure le soir ainsi qu’une sortie furtive en quête de 200g de houmous et de deux baguettes, j’ai passé la journée enfermé à installer lubuntu sur un netbook de 2009 ? Sans doute un peu. Est-ce que ça fonctionne au moins ? Disons que oui, dans son ensemble, mais il me reste encore à faire marcher correctement l’un des deux systèmes pour écrire en japonais. On pourrait penser que je m’y connais en informatique, hein ? J’aimerai bien vous le laisser croire, mais vous savez comment c’est, on commence par un petit mensonge innocent et d’eau chaude en tisane on est rendu·e vendeur·se. En vérité, je parcours les forums d’aide de tout l’internet et suis à la lettre les solutions proposées jusqu’à trouver la bonne. D’où la journée pas fofolle. Cela dit, c’est un peu pour vous, pour rédiger mes notes de blogs d’où que je me trouve, et ce sans risque de niquer mon ordinateur principal qui a bientôt dix ans lui aussi. Parce que je vous signale que ça fait quarante-trois jours d’affilée que je tiens ce blog, et que c’est autant de nuits sans découcher pour pouvoir vous divertir chaque matin. J’aimerai bien que ce petit moment de plaisir quotidien ne m’empêche pas d’être mobile pour autant.
Enfin, tout de même hier mon cousin est passé chez moi l’après-midi. Quoi mes histoires de famille on s’en tape ? Attendez, il y a une morale à la fin. On s’est maté, en même temps que je triturais le netbook, la chaîne YouTube de Nuclear Blast Records, pour se marrer un peu. Moi Norman et Cyprien je les trouve nuls à en chier sur son clavier et à tamiser le tout pour que ça rentre bien sous les touches, mais par contre, quand je veux rire, je regarde la chaîne de Nuclear Blast Records, le pire du métal qui n’arrive pas à se dépêtrer des clichés créés au cours des années 90. Là on rigole franchement, sans se forcer, sans pouvoir se retenir, même que c’est pas fait pour, on rigole donc d’autant plus. La moralité ? Bah, heureuse la génération internet qui n’a plus besoin d’acheter les DVD des clips Nuclear Blast pour se payer une après-midi de fou-rires. Vous vous attendiez à mieux ? Je vous ai dit que j’avais pas l’inspiration aujourd’hui.
Sinon, ce soir, exposition-conférence « Le cerveau en musique » à la Maison des étudiants Aimé Schoenig à 19h. Je vous copie la description que j’ai trouvée en ligne, mais je vous enlève les mots qui ne servent à rien, comme ça on pourra pas dire que j’ai juste copié et on louera ma faculté de synthèse : « neurosciences comprendre émotions musique effet cerveau neuromédiateurs dopamine sérotonine endorphine maladies psychiques dépression anxiété schizophrénie douleur applications thérapeutiques microscopie électronique ».
Je vous conseille d’y aller puisque moi je ne pourrai pas y être, comme ça vous pourrez me raconter. Pourquoi je ne pourrai pas y être ? Parce que je vais garder les enfants d’un couple ami qui, lui, y sera… Et oui, moi qui fait de la musique ! Mais je m’étais engagé avant d’apprendre l’existence de cette conférence, et j’aime savoir qu’on peut compter sur moi, ne sait-on jamais. Ne sait-on jamais que si un jour j’ai besoin de faire appel à mes propres services j’apprécierai sans doute de pouvoir me faire confiance.
À part ça, les gars et les gals de Paul-Valéry continuent leur semaine consacrée aux droits des femmes intitulée Paul et Valérie. Vous trouverez le programme en deuxième partie de l’article d’hier.
Sur ce, il faut que j’aille en faire, de la musique. Je me suis engagé sur un projet Kino et un autre avec des gens qu’on retrouve au Kino mais pour un projet indépendant de l’association. Si vous ne savez pas ce qu’est le Kino, c’est que vous avez pris le blog en cours de route, oui vous avez l’air bête mais on va remédier à ça, vous pouvez vous rattraper en allant lire la seconde partie de cet article. Ça m’angoisse un peu, de reprendre la musique. J’ai pas touché Logic Pro depuis bientôt trois mois. Enfin pas le choix. Engagement, confiance, tout ça, connaissez la chanson.
Passez donc toutes et tous une bonne journée, et à demain ! Je vous raconterai sans doute comment s’est passé le babysitting.