On fait le bilan.
Ces derniers jours ont été compliqués niveau tenue du site, et les prochains ne semblent pas particulièrement annonciateurs d’amélioration. C’est la soixante-sixième note du blog et je me demande bien pourquoi je me suis promis d’y poster chaque jour. Enfin, ne revenons pas sur nos choix, il faut bien en faire et s’y tenir. Disons simplement qu’il y a deux mois, quand j’avais du temps pour moi tous les matins et que l’idée de ré-ouvrir un blog était encore fraîche dans ma caboche, je pensais que je pourrais tenir des années comme ça. Au bout de soixante-six jours je me dis que c’était un peu optimiste de ma part, ce qui est rare, de croire que j’aurais deux heures à accorder à la rédaction d’un article chaque matin jusqu’à la fin de ma vie. Je me dis aussi qu’un sujet, un ou plus, par jour, même évoqué brièvement, c’est pas si facile à dénicher. Y a des jours où on est sec. Sec sur le fond, sec sur la forme.
Après tout, c’était l’exercice. Me forcer à écrire même quand j’en ai pas envie, même quand je me dis un peu facilement que je n’en ai pas le temps. J’ai pris Montpelliérien comme titre parce que je me disais que ça pourrait servir de filet de secours. En cas de panne, on balance deux trois anecdotes sur la ville, et hop. Au final, j’ai aussi fait un peu d’actu et de chroniques d’évènements qui n’étaient pas juste des excuses pour écrire quelque chose. J’ai parlé un peu des sujets qui me passionnent, comme la musique, les langues et les autocollants sur les camionnettes des artisans, sujets qui n’ont aucun rapport avec la ville, car comme je le disais dans un ancien billet je ne veux pas que le blog devienne un simple agenda, ou que la vie de la métropole prenne toute la place. Je suis pas du genre chauvin. Je parle de Montpellier parce que j’y suis en ce moment, et que parler d’une ville c’est l’occasion de parler des individus qui y vivent et de comment ils y vivent. Pour finir, j’ai beaucoup parlé de moi, c’est un peu le jeu du blog. Tout cela, je l’ai fait dans des posts parfois trop longs, parfois trop courts. La seule chose vraiment régulière jusqu’à la semaine dernière c’était l’heure à laquelle je publiais les articles, toujours entre 10h et midi. Ce n’est plus le cas. Bref, j’espère que ce grand bordel vous va, parce que ça va continuer comme ça encore un moment.
Et voilà, sous couvert de faire le bilan, calmement, ça fait déjà deux paragraphes d’envoyés. Je passe mon temps à vous arnaquer et vous continuez à venir me lire, vous êtes vraiment sympa.
Ne devenons pas un agenda culturel, donc. Toutefois, ce soir à 21h, au Théâtre Gérard Philipe, Maison pour tous Joseph Ricôme, 7 rue Pages, c’est le Cabaret des chansons fraîches. Je n’ai aucune idée de ce en quoi ça consiste, mais l’amie de l’un de mes colocataires y participe. On va donc aller voir. Cette amie crèche à l’appart jusqu’à dimanche et la salle est à deux minutes de chez nous, on n’aurait vraiment aucune excuse. Je vous raconterai peut-être comment c’était demain. C’est pas gratuit pour une fois, c’est 8€-10€, selon que vous êtes pauvre-riche, jeune-vieux. Moi ça va, je ne suis ni jeune ni vieux et on vient de me verser mon R.S.A., et vous ?