Je cherche quoi vous raconter de beau. Je me dis tiens, que s’est-il passé à Montpellier il y a mille ans ? Que s’est-il passé à Montpellier il y a deux mille ans ? Pas à peu près. En quelque chose mille dix-huit. Le genre de trucs qu’on se demande quand on n’a rien à dire et un blog à remplir quotidiennement. Je n’ai tout de même pas le vice d’espérer trouver une information concernant 31 mai 18 exactement. Je me documente, donc. Évidemment je ne trouve rien. Rien de bien précis. Rappelons que la ville n’a été fondée qu’en 985. Apparemment la Via Domitia romaine traversait ce qui deviendrait Montpellier dès 118 avant Jesus-Christophe. Ah, vous ne le saviez pas ? Christ est le diminutif de Christophe en hébreu ancien, et moi je n’ose pas appeler un dieu par son diminutif.
En parlant d’hébreu, on nous dit sur Wikipédia que le 6 avril 1018, un « dimanche de Pâques : l’ancienne coutume de frapper un Juif dans l’église pendant la semaine sainte se termine tragiquement à Toulouse. Le Juif a le crâne brisé, qui laisse échapper sa cervelle (selon Adémar de Chabannes). »
On apprend du coup qu’il y avait des années où cela ne se passait pas tragiquement.
À Villanueva de Vera, jusqu’aux années 90, on battait un âne à mort, le plus vieux du village, toute une après-midi, à chaque mardi gras. Ensuite on a pris garde de ne plus le tuer. Ouf. Vous croyez que c’est un cas isolé ? Un article du Soir de 1991 est à glacer le sang à ce sujet. Juste un petit extrait :
« Il ne faut pas que l’on considère que notre présence ici vise seulement à empêcher que l’âne de Villanueva soit maltraité, précise Roland Gillet, sénateur honoraire, bien connu pour sa passion envers les animaux, et qui a tenu à apporter son soutien aux différentes SPA. Ceci doit servir d’exemple. Il existe en Espagne quelque 3.000 fêtes de ce type-là.
On ne compte plus en effet les oies décapitées, les poulets battus à mort, les chèvres vivantes jetées du haut d’un clocher, les vachettes transpercées de lances ou de fléchettes »
Ah la la, qu’est-ce qu’on en trouve de jolies histoires quand on se plonge dans l’Histoire ! Mérite bien son H majuscule, l’Histoire, tiens. C’est pas n’importe quoi. Vous avez lu Mangez-le si vous voulez ? Vous devriez.
Bon. On a bien digressé. Où j’en étais ? Montpellier ? Oh… On verra demain.