Ça faisait longtemps que je n’avais pas rédigé ma note de blog de bon matin. De bon matin ? Oui, il est 8h30, ça fait une heure et demie que je suis réveillé, pourtant je n’ai nulle part où aller. Résultat ? Ça ne me réussit pas.
J’ai lu la presse. Voilà qui aurait bien pu me pousser à retourner me coucher illico. Les députés qui votent contre le projet de loi visant à alléger un peu la souffrance des animaux, les députés qui votent pour que les futurs logements en construction ne soient plus à 100% accessibles aux personnes handicapées mais seulement à 10%, (en parlant de logements, à Montpellier la création de nouveaux logements a, une fois encore, dépassé les espérances : 7179 logements mis en chantier en 2017, contre 5000 estimés. Oh, ce n’est pas un record dont vous devriez vous réjouir. Impossible de retrouver l’article là, mais un organisme relié à la mairie avait lancé une alerte il y a quelques mois, disant que les logements neufs se vendaient à des prix beaucoup trop chers et faisaient augmenter les prix de tout l’immobilier dans la ville. Ils appelaient les constructeurs à cesser immédiatement de gonfler les prix. Sans doute que Vinci les écoutera), un ministre de l’intérieur qui demande à ce qu’on accélère l’expulsion des immigrés sauf qu’il dit migrants, cherchez vous-même ce qu’implique la différence, près de 2000 licenciements à venir chez Carrefour, mais faut pas s’étonner, en dix ans ils ont racheté tous les mini markets de France (quand c’est pas eux c’est Casino-Spar), vous pensiez que c’était pour les faire perdurer et se faire concurrence eux-même entre deux boutiques d’une rue à l’autre ? Raté. Bon, et ça ce n’est qu’en France. Il se passe des choses encore bien plus graves à l’étranger. Hein ? Vous n’étiez pas venu·e ici pour déprimer, sinon vous auriez lu le journal ? Vous avez raison. Je suis désolé. C’est rentré, fallait que ça sorte.
Allez, demain, j’arrête de lire les infos. Je suis sûr que les choses iront mieux comme ça. Mais quoi faire à la place ? On ne sait plus comment s’abrutir pour ne plus voir les choses, et surtout pour ne rien faire de ce qu’on aurait vu par hasard. Jeux vidéo ? Cinéma ? Netflix ? Télévision ? Youtube ? Réseaux sociaux ? La consommation à outrance d’images qui bougent semble être la solution numéro une en ce moment. Restons chez nous, fermons les volets, et fixons l’écran. Sûr que les choses iront mieux comme ça. Et si ça ne va pas mieux, on pourra toujours gueuler sur les réseaux sociaux ou sur un blog. De toute façon après le boulot… se trouvent comme excuse ceux qui travaillent. Je suis moi-même en difficulté, alors les autres… se trouvent comme excuse ceux qui ne travaillent pas. Ah la la, il y a des jours comme ça où je me désespère de nous dès le petit matin. C’est pas bon de commencer sa journée comme ça. J’espère que vous lirez pas cet article avant midi.