Extinction de voix dans 3… 2… 1… Et non. C’est déjà le cas depuis ce matin. Hier, ma voix ressemblait, le matin à celle de Léonard Cohen, l’après-midi à celle d’un adolescent qui mue. Aujourd’hui, imaginez un mélange entre Jeanne Moreau et un professeur de collège en fin de carrière. Les deux, en fin de carrière. Ça c’est quand j’arrive à sortir un son. Qu’à cela ne tienne ! C’est vraiment parce que je suis malade que j’utilise cette expression. Qu’à cela ne tienne, donc ! À 7h30, après une nuit de moins de quatre heures, j’étais levé et prêt à rencontrer mon ami Feldo une heure plus tard (je vous ai déjà parlé de Feldo ? Si, il y a un lien vers son blog dans la liste des liens dans la catégorie « Les potos »), afin de concocter une saynète à deux autour d’une fontaine de Saint-Pons-de-Mauchiens. Soyons bien d’accords, j’ai jamais foutu les pieds à Saint-Pons-de-Mauchiens et je n’ai aucune compétence particulière en fontaines. Le but est de divertir dix minutes un groupe de visiteurs en les faisant marrer si possible. Alors c’est pas ça qui va nous arrêter. Hein ? Ça ne vous intéresse pas ? Je me doute, mais je suis à l’ouest, quatrième jour de maladie. Quoi vous dire d’autre ? Pfff, franchement je suis perdu tout au fond de moi-même. Après avoir pris l’averse du siècle sur le coin de la gueule en rentrant chez mon amie, j’ai pu dormir deux heures et me suis réveillé avec les deux oreilles bouchées et l’impression qu’on m’avait poncé le larynx au papier de verre pendant mon sommeil. Je n’arrive pas à voir plus loin que le bout de ma phrase, et encore. Il faudrait que la phrase soit plus courte. J’abandonne. J’espère que ça ira mieux demain. Bises.
2 réflexions sur « #133 – Montpelliérien #133 – C’est toujours pas la forme »
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Courage !
Merci. 🙂