Pour pas déroger à la mauvaise habitude qu’on a prise cette semaine, aujourd’hui encore ce sera très bref et je raconterai seulement des choses qui, me concernant très personnellement, ne vous intéressent pas du tout. Bien évidemment, je raconterai tout ça sans y mettre les formes ni le style, afin d’être vraiment bien certain que vous perdiez totalement votre temps à lire l’article. Vous êtes prévenues·s.
Je viens de passer deux heures à décrypter trois paragraphes de cinq phrases chacun en japonais. Ne me plaignez pas, personne ne m’y a forcé. Ça c’était pendant les deux heures d’échange franco-japonais durant lesquels on n’a fait que du japonais et pas de français. Deux heures au lieu de quatre parce que j’avais oublié que notre rendez-vous était à 14h30 et pas à 16h. En ce moment je vous avoue que c’est difficile d’être très attentif à ce que je fais. Tout ça c’était après avoir bossé mon japonais pendant quatre heures pour me remettre dans le bain et préparer l’échange. On n’a pas eu le temps de regarder ce que j’avais préparé, vu que j’étais en retard. J’ai la cervelle en ébullition, et pourtant je ne suis plus malade et j’ai presque totalement recouvré l’usage de ma voix. J’avais écrit un petit texte sur le déménagement. Au final on a parlé de Shamisen. Connaissez pas le tsugaru shamisen ? Vous le faites vraiment exprès. C’est l’instrument de musique japonais le plus utilisé à travers l’histoire. Enfin, à partir du milieu du XVIe siècle. Et jusqu’il y a peu, en réalité. Aujourd’hui, c’est sans doute le synthétiseur yamaha en fait.
Toujours est-il que sur le chemin du retour, j’ai croisé un vieux pote qui ne m’a quasiment pas adressé la parole, juste le temps de me dire qu’il allait boire une bière avec Koinkoin. Koinkoin fait des photos pour le blog. Je vous le dis au cas où vous soyez nouveau ou nouvelle dans le coin(coin). Moi je n’ai pas le temps d’aller boire une bière. Il me faut rédiger cette note de blog et ensuite j’ai rendez-vous avec le compositeur allemand. Mais si vous savez. pom pom pom pooooom. Ensuite j’ai rendez-vous avec mon amie, mais ça c’est plus tard. Ça fait quelques temps que je n’ai plus de nouvelles de Koinkoin. Comme il sait que dès que j’ai un peu de temps libre j’essaie de voir mon amie, qui a encore moins de temps libre que moi, il hésite sans doute. Toujours sur le chemin du retour, j’ai également croisé une nana qui était bénévole dans la même association que moi et qui a bien profité d’être au téléphone pour ne pas m’adresser même un bref regard alors que j’étais pile en face d’elle, du genre à 5 mètres, et que je lui faisais un coucou de la main. Ça fait longtemps qu’on ne l’a pas vue à l’asso. Peut-être qu’elle culpabilise de ne plus participer. Il ne faut pas. Je n’en ai rien à faire. Moi non plus, je ne participerai bientôt plus, puisque je quitte Montpellier.