Et bien ce n’est pas moi. Et pour cause, c’est le personnage d’une histoire que me racontait ma maman, le soir, pour me dissuader de tenir un blog quotidiennement quand je serai plus grand.
Ce conte causait d’un pauvre blogueur qui devenait aveugle, les doigts pleins d’arthrite, à trente-cinq ans. L’esprit rongé par l’obsession de mettre son blog à jour chaque jour. Sans une seule journée de repos. Même quand il n’avait plus d’idée. Enfin, surtout quand il avait la tête ailleurs, en vérité. Son histoire finit très mal car il termine par supprimer son blog et passer son temps à poster des commentaires sur youtube par l’intermédiaire de l’assistant vocal de google, et cela jusqu’à la fin de ses jours.
Et bien on ne m’y prendra pas. Aujourd’hui, comme hier et avant-hier, je fais ma feignasse. Et je trouve que j’ai bien raison. Allez, je vous embrasse.