J’ai un problème de disque dur. Un vrai problème. Son utilisation monte à 100% plusieurs fois par heure alors qu’aucune tâche spécifique ne semble motiver ça. Résultat ? Je dois attendre environ 5 minutes avant de pouvoir écrire une phrase car tout freeze. Parfois l’ordinateur plante totalement et redémarre tout seul après un manifique blue screen of death, un peu moins brutal dans son design actuel que l’ancien. Puis il y a eu cette impossibilité de redémarrage faute de disque dur trouvable il y a quelques jours.
Tout ça n’annonce rien de bon. Si jamais je ne poste pas dans les prochains jours, vous pourrez ajouter la triste fin de mon disque dur à la liste des raisons probables de cette absence. Liste qui pour l’instant contient les éléments : flemme, hospitalisation, mort. Quelque part, ça ramène à 50% les chances que ce ne soit rien de grave. Ce qui est positif. Voyons le positif. Ça fait presque un mois que je n’essaie de voir que le positif. Ça ne me ressemble pas. Ça ne ressemble à rien. Qui a inventé cette connerie de ne voir que le positif ? Un scénariste de comédie romantique sans doute.
Voyons le négatif. Regardons autour de nous. C’est fait ? Voilà. Faudrait être un sacré charlatant pour voir le positif. Avoir un bouquin sur la guérison par les pierres ou la pleine conscience quantique à vendre, ou un truc du genre.
Non, non, non. Le positif. Je suis en pleine santé, j’ai une rentrée d’argent mensuelle qui me prémuni du sans-abrisme, et pour l’instant aucune guerre ne fait rage à Bruxelles. Voyez. C’était pas si compliqué.
L’employé absolument incompétent a été viré du supermarché où je travaille après deux mois. Pas foutu d’accomplir une seule tâche correctement. Racontait sa vie aux clients gênés toute la journée. Ne retenait pas une seule consigne. Pas une. Plus personne ne le supportait car désagréable avec tout le monde. N’a jamais su garder un taf plus de trois mois depuis dix ans, car manquant des facultés intellectuelles nécessaires à entreprendre quoi que ce soit. Le jour où il s’est fait viré, la première chose qu’il m’a dite était : « Ça fait rien, c’est que du positif ».