En me connectant au blog aujourd’hui, j’étais parti pour faire quelque chose que je n’avais jamais fait jusque là : effacer ma dernière note de blog.
Trop tard, Feldo avait déjà commenté dessus. Ça s’est joué à quelques heures. Je peux pas faire demi-tour. Je l’aurais supprimé en douce en espérant que personne n’ait lu ce tas de crottes, mais c’est trop tard, ça a été lu.
J’en ai pourtant posté, des messages absolument inintéressants, mal écrits. Un paquet, même. Mais celui-là, je ne sais pas. J’avais envie de le voir disparaître. Cela dit je le sais bien, si je commence, si je l’efface, le site tout entier risque d’y passer derrière. Je suis dans une phase comme ça. Plus que l’envie de disparaître, l’envie de n’avoir jamais existé. De n’avoir pas déplacé le moindre atome dans cet univers plutôt que de l’avoir déplacé mal. Là encore, trop tard.
J’avais fait ce blog pour m’occuper et pour me marrer. J’y ai réuni toutes ces choses un peu nulles que j’ai faites dans divers domaines pour apprendre à assumer cette nullité. Me dire que ce n’est pas grave. Que c’est normal. Des fois ça fonctionne, mais pas ces derniers temps.
Je ne vais pas vous mentir en ce moment ça ne va pas du tout. J’avance et je recule sur tout. Il va falloir que j’aille voir un psy. Chologue ou Chiatre, je n’en sais rien. La déprime et la solitude sont en train de me bouffer. Je ne veux pas bassiner mes proches avec mon mal être, mais je ne sais plus comment m’en sortir tout seul. J’ai vraiment besoin d’aide et besoin d’humains, en chair et en os, autour de moi. D’un peu de tendresse. Seulement vu mon état, je ne laisse personne m’approcher, convaincu de ne pouvoir être qu’une force négative dans leur vie. Je ne sais plus comment m’en sortir seul, ce que j’avais pourtant fait jusqu’à aujourd’hui, avec plus ou moins de succès selon les périodes. La déprime entraine l’isolement qui entraîne la déprime qui… J’aimerais qu’on me sauve. Mais personne ne sauve personne dans ce monde. Ceux qui ne savent pas se sauver tout seuls crèvent. C’est comme ça.
Je sais qu’il faudrait que je me démène, que je soulève encore des montagnes pour m’inscrire dans des associations où je m’aide en aidant les autres (regardez comme je parle, des montagnes pour m’inscrire dans une association, des montagnes !! j’ai envie de me mettre des tartes), que je trouve un travail pour voir des gens et me rendre utile à la société en même temps. Que je dédramatise tout, que je rie de tout. Mais là j’ai plus la force, et le cynisme j’en ai eu ma dose.
Donc, ben… à ce texte précédent qui me fait honte, j’ajoute celui-ci qui ne fera qu’aggraver la chose. Rien ne m’y oblige et pourtant je le fais. C’est vraiment la merde dans ma tête.
Bah il était cool le texte précédent ! C’est toujours sympa les bios !!
Quant à cette volonté de non-existence rétroactive, c’est sûr que trouver un taf là tout de suite ça doit pas être une perspective méga sexy. C’est vrai aussi qu’en solo c’est pas idéal.. j’ai du mal à imaginer ton entourage actuel, mais le fait d’aller voir des docs est toujours un bon point de départ.
Je sais pas si c’était cool ou pas, mais je devrais juste même pas me poser la question et balancer ce qui me passe par la tête ici.
Ouais, je vais faire ça. Dès que je reviens de mes vacances en janvier, je vais chercher à prendre rendez-vous et à relancer un peu tout ce qu’il faut bien relancer pour avancer. A moins de trouver une machine à remonter dans le temps bien sûr.