Pas besoin de cannabis quand on ne dort que trois heures par nuit. C’est la découverte que je viens de faire. Je me demande ce qui est le plus nocif pour la santé, mais comme je ne suis pas en état de réfléchir, je ne vais pas perdre de temps à essayer de trouver une réponse. En tout cas je sais lequel des deux procédés coûte le moins cher.
Ne pas dormir, la plupart du temps, c’est ennuyeux. Oui, mais ça c’est dans le cas où l’on voudrait bien fermer les yeux et se reposer. Ce n’était pas mon optique ce week-end. C’est que j’ai trouvé un nouveau joujou. Un nouveau joujou qui me motive à créationner comme ça faisait longtemps que je n’avais pas été motivé. Avec ça, je ne vois pas les heures passer, et comme mon amie n’est pas là, pourquoi donc est-ce que je me coucherai, hein ? Je n’embête personne en faisant mes machins toute la nuit. Je marche en chaussettes pour les voisins du dessous.
Quoi ? Vous voulez savoir ce que je fabrique? Ben non, je vous l’ai dit hier, je peux pas vous en parler, c’est top secret. Oh, rien de dangereux, rassurez-vous. C’est juste que j’ai pas envie d’en causer ici. Voilà ce que j’y gagne à compartimenter mes loisirs créatifs ainsi, à me choisir des identités distinctes pour chaque domaine et pour qu’aucune n’interfère avec l’autre, ou le moins possible. Je suis contraint à garder le silence. Tant pis. Tant pis pour vous surtout, qui vous tapez la note de blog la moins intéressante depuis la création de Montpelliérien. Moi, je m’amuse comme un petit fou. Je suis dans un état second addictif et sans additifs. Ça ne m’arrive pas souvent. J’adore.
Bon, sauf que là, d’écrire cette note de blog, ce qui ne m’enchante pas, ça me fait retomber complètement à plat, et ça c’est pas bon. Après une nuit de six heures en sandwich entre deux nuits de trois heures, j’aime autant vous dire qu’il me vaut mieux rester actif si je ne veux pas m’endormir sur mon clavier. C’est que je ne veux pas me pieuter avant 22h ce soir, histoire de reprendre un rythme à peu près normal pour la reste de la semaine. Cet état de défonce naturelle va me manquer.
Bon, à demain ! Si je me réveille.
Je vois que tu as remis la main sur ta machine à pogs.
Si seulement je savais où je l’avais foutue…