#356 – Backing Up

Hier, avant de partir au travail, j’éteins mon ordinateur. Geste écologique. Sauf que je me plante de bouton et le voilà qui redémarre. Pas le temps d’attendre, j’enfile mon uniforme de super vendeur en supermarché et je file. Quand je rentre chez moi, m’attend sur l’écran une magnifique icône de disque dur sur fond noir, accompagné de ces quelques mots seulement : NO BOOTABLE DEVICE.

Ça fait ding ding ding dans ma tête. Depuis toutes ces années, tu as bien fait des backups, hein ? Sur des disques durs externes, des clés USB, des microSD, des CD-ROM, des disquettes, hein ? Non, évidemment que non. Je relance l’ordinateur en serrant les dents. Il est lent à redémarrer, mais il redémarre. Ça fait t’es vraiment un con dans ma tête.

Aujourd’hui j’ai donc acheté un espace de stockage cloud avec système bien sécurisé de fichiers cryptés. Quand je dis acheté… Oui, on peut dire acheté. C’est un abonnement cloud à vie, payé en une seule fois. C’est un peu cher, mais c’est un investissement. Il y a des documents qu’il ne vaut mieux pas perdre et qui peuvent vous amener à dépenser largement plus de 300€ dans un futur lointain si jamais vous les égariez.

Je paye également car je ne fais pas confiance aux clouds gratuits de ces chers GAFAM pour y stocker mes données personnelles sensibles. Je vous donne l’adresse de la boîte pour laquelle j’ai opté. Au cas où ça vous intéresse : pCloud. Si on ne lit pas les petites lignes c’est une entreprise Suisse. Si on lit les petites lignes parce qu’on a de bonnes lunettes, on voit que le développement se fait en Bulgarie, et que si certains serveurs où sont stockées vos données sont au Luxembourg, d’autres sont aux États-Unis. Évidemment ça ne m’enchante pas. J’aime bien que les serveurs sur lesquels sont hébergées mes données importantes soient du même côté de l’Atlantique que moi, mais que voulez-vous que j’y fasse. N’avez qu’à monter la même boîte à Namur, avec une équipe de développement à Liège et des serveurs à Charleroi, je serai votre premier client.

Sticker vu à Ixelles

Et quoi alors ? Rien, je passe une matinée très amusante à sauvegarder tous mes documents importants de ces cinq dernières années. Bulletins de salaires, déclarations d’impôts, attestations d’assurance, tout ça tout ça voyez. La seconde étape sera de faire un backup total du blog, chose que j’aurais dû faire avant la migration du serveur, mais que voulez-vous, jusque là j’aimais vivre dangereusement. Enfin, il me faudra numériser tous mes papiers datant d’avant ces cinq dernières années. On ne sait jamais, un dégât des eaux, un incendie… c’est fragile le papier. Peut-être davantage que les ordinateurs.

Allez, laissez-vous tenter. Vous aussi, faites la sauvegarde, aujourd’hui, des fichiers qui vous sont chers. Aujourd’hui. Maintenant. Allez allez.

#355 – Pro- et Anti- menades

Hier, quelques minutes après le réveil, j’allume machinalement mon ordinateur. Surprise : pas d’internet. Je relance la box. Rien. Bonne excuse pour sortir me promener sans même avoir à penser à ma note de blog.

Je me suis tellement perdu dans la ville de Bruxelles, que j’ai doucement fini par me perdre à Saint Josse. Le quartier dans lequel je me suis retrouvé était sans un doute possible le QG de la communauté turque. En y repensant, j’aurais dû arrêter n’importe quel grand-père sirotant son café pour lui demander s’il ne connaissait pas un bon professeur de bağlama dans le coin. En tout cas, je sais maintenant où aller pour ça.

Quoi d’autre ? Rien. Je me suis baladé, baladé et rebaladé. Y a pas mieux pour les jours de congés. Je ne sais pas vous, mais quand j’en ai assez de la routine, je vais marcher dans des rues que je ne connais pas. Ça me fait un bien fou. J’ai l’impression qu’il suffit d’offrir à mes yeux les images inédites de lieux inconnus pour m’aérer le cerveau. Mon travail est répétitif, mes activités sur mon ordinateur aussi. Mais un simple changement de décor le temps d’une promenade et la lassitude s’en va.

Et puis, en ville du moins, on croise toutes sortes de gens. On imagine quelques secondes ce qu’ils font là, la vie qu’ils mènent. On s’évade encore. Il y a des passants qu’on oublie dans la seconde, d’autres qui marquent l’imaginaire un peu plus longtemps. J’ai par exemple croisé une femme qui, n’ayant sans doute plus toute sa tête, chantait de tous ses poumons des airs d’opéra semble-t-il improvisés. Concert gratuit. À sa manière agressive de brailler à la gueule des passants qu’elle regardait droit dans les yeux, on pouvait sentir qu’elle avait fait le choix de chanter plutôt que de mettre des coups de poings dans la gueule, mais qu’elle pourrait très bien changer d’avis si votre air ne lui revenait pas.

Chose bien étrange, il y a des gens qui ne se promènent pas. J’en ai connu. À quoi sert de se promener ? vous demanderont-ils. Z’ont aucune idée des motivations qui poussent une personne à flâner dans les rues ou les champs, sans aucun autre but que de flâner, faire marcher les jambes, respirer un peu d’air frais, observer l’environnement qu’il soit urbain ou champêtre, se laisser aller à penser une chose puis une autre au gré d’un trajet connu d’avance ou improvisé.

Je ne suis pas sûr de pouvoir vivre avec des gens qui ne sortent jamais se balader.

#354 – Vaincre la solitude

Je vais profiter de mon week-end en plein milieu de semaine pour sortir m’aérer un peu, je ne vais pas tenter une seule seconde d’être productif. Pas un mot, pas un trait, pas une ligne de code.

Mais.

Vous me connaissez, j’aime rendre service, et je m’embête vite entre deux lessives. Alors voilà, avant de commencer ma journée à proprement parler, j’ai décidé de réaliser un petit programme pour celles et ceux qui souffrent de solitude. Pour celles et ceux qui trouvent que le silence chez eux est étouffant, et qui, à défaut de chaleur humaine, aimeraient au moins avoir un animal de compagnie pour égayer leurs journées.

Il est ici. Un simple clic et fini l’isolement, adieu les angoisses de mort.

MON ANIMAL DE COMPAGNIE VIRTUEL
(allumez votre son pour une expérience complète)

Ne me remerciez pas, ça me fait plaisir d’aider mon prochain.

À la prochaine.

#353 – Atterrissage en cours

Comme je vous le disais hier, avec l’été qui fout le camp, mon blog a étendu ses ailes et migré sur un nouveau serveur. C’est mon hébergeur qui en a décidé ainsi. Pour vous ça ne change rien. J’ai même l’impression que le blog charge beaucoup plus vite maintenant. Ce n’est peut-être qu’une impression. Vous me direz.

Quoi d’autre ? Rien. Il fait fort moche. Je passe mes journées, quand je ne suis pas au travail, à coder dans le vent. Rien ne marche. Je tourne en rond. Je crois que je vais laisser ça de côté un moment. Savoir s’avouer vaincu, tout ça tout ça.

Il faudrait que je trouve quoi faire mardi et mercredi. Je vous parlais des deux jours de congés consécutifs que je n’avais pas eu depuis des mois, et bien ça y est. Mardi et mercredi. Je n’ose pas vraiment y croire. On va encore m’appeler pour remplacer quelqu’un l’un des deux jours, c’est sûr. Enfin bon, si jamais j’étais vraiment libre ces deux jours-là, j’aimerais faire autre chose que de rester chez moi à coder dans le noir. Commence à me lasser.

#352 – Laissez-moi chômer

Aujourd’hui, c’est un de mes jours de repos. Je ne suis donc allé travailler que de 12h à 14h30. Vous me direz, c’est quand même pas mal pour un jour de repos. Oui. Le travail en supermarché, c’est comme ça. Et quand vous habitez à une minute à pieds de votre lieu de travail, c’est encore plus comme ça. Depuis quand n’ai-je pas eu deux jours consécutifs de repos ? Je crois que c’était il y a trois ou quatre mois. Dans un mois cela fera un an que je n’ai pas eu de vacances. Et sur cette année je peux compter sur mes dix doigts le nombre de fois où j’ai eu deux jours de repos consécutifs.

Vous sentez que j’essaie de vous faire comprendre quelque chose hein ? Allez, ne passons pas par quatre chemins. Je suis fatigué. Je ne veux pas rédiger cette note de blog. Je veux fumer dans mon fauteuil en regardant des images qui bougent toutes seules. Voilà.

Ah oui ! Demain mon hébergeur migre je ne sais quoi je ne sais où. Il est donc possible que je sois incapable d’accéder au site et que vous n’y arriviez pas non plus. Si c’est le cas, ça me fera deux jours consécutifs sans avoir à me creuser la tête pour vous sortir des banalités au final. Ce sera toujours ça de pris.

#350 – Le temps et l’argent

C’est un plaisir d’apprendre à programmer dans p5.js. On peut très rapidement faire des choses visuellement intéressantes. Du moins tant qu’on suit un tutoriel. Dès qu’on sort des exemples donnés par contre, on est perdu. En tout cas je le suis. Connais pas JavaScript, tâtonne comme une taupe sortie de sa galerie un jour de grand soleil.

Ça ne m’empêchera pas de continuer, les possibles usages sont trop excitants maintenant que j’en ai eu un aperçu, mais je sais que ça me prendra un temps fou de m’améliorer. Cela dit, c’est la même histoire dans chaque domaine technique ou artistique quand on part de zéro.

Aujourd’hui donc, après être sorti faire un tour en ville pour profiter du beau temps, car je ne suis pas véritablement une taupe j’espère que vous aviez compris qu’il s’agissait là d’une simple comparaison, je me suis dit tiens, je ne travaille pas avant 17h, je vais essayer de programmer quelque chose et de partager le résultat sur le blog avant de partir. Voyez comme je suis naïf.

J’ai passé les cinq heures suivantes à échouer lamentablement dans ma quête de génération d’un réseau de veines pseudo-réaliste, alors qu’il s’agissait simplement de modifier à peine un code déjà présent sur le net. Il me reste désormais moins de dix minutes pour rédiger ma note de blog et je n’ai rien à vous présenter.

Reprenez un sticker.

Vu a Ixelles. Typo intéressante, message d’intérêt général, c’est ce que j’appelle de l’art.

Malheureusement, ma condition financière actuelle m’oblige à choisir à chaque repas. C’est frites OU salade. Ceux qui peuvent se payer les deux n’imaginent sans doute pas le luxe dans lequel ils mènent leur existence. Sur ce, laissez-moi aller me faire exploiter par le grand capital, sans ça ce soir je devrais me contenter d’une simple vinaigrette.

À demain.

#349 – Rien de rien

Les jours où je ne sais pas quoi raconter ici ne sont pas des bons jours. Hier, par exemple, n’en était pas un, je n’ai rien posté. Aujourd’hui non plus, mais je me force.

Si je n’ai rien à raconter, c’est que je n’ai pas vécu grand chose, ou rien appris de nouveau, ou rien fabriqué, ou envie de rien, ou que je suis très fatigué. Bon. Mais alors, pourquoi ne pas écrire une note de blog non pas quotidiennement, mais seulement quand j’ai quelque chose à raconter ? C’est bien normal, en tant que lectrice ou lecteur, de se poser la question ainsi. Je préfère également la qualité à la quantité. Mais pas en tant que moi qui tient un blog.

J’essaie de me discipliner. J’ai très facilement tendance à ne rien faire, ou à laisser tomber ce que je m’étais dit que je ferais. Je ne vois pas bien à quoi cette tendance personnelle pourrait bien me mener si je ne faisais rien pour la contrer, mais je suis convaincu qu’en tout cas elle ne m’aiderait pas à mener une vie plus agréable sur le long terme. C’est pourquoi je me force chaque jour à écrire quelque chose. Pour contrer ma nature. Évidemment, ce n’est pas la seule chose que je fais dans ce but, mais ça fait partie du package.

Pardon ? Vous plaisantez j’espère. Si vous êtes chaque jour heureuse ou -reux sans avoir le moindre effort à fournir pour l’être, c’est vous qui êtes bizarre.

Mais il y a également le fait que je ne suis jamais très fier de ce que je fais. Ou alors pas longtemps. Il peut m’arriver d’être satisfait une journée ou deux d’une mélodie, d’un texte ou d’un dessin aboutis, mais ça ne dure pas. Dès les 48h passées, j’ai souvent la sensation que cela n’est rien, que je n’aurais jamais dû le partager, et une grande honte m’assaille alors. La honte c’est pire que tout. La honte me donne envie de ne plus exister. Malheureusement, je crois devoir admettre que c’est souvent la peur et la honte qui motivent mes actions quand je ne me surveille pas.

Imaginez donc si, n’écrivant un article que lorsque j’estime que j’ai quelque chose de digne d’intérêt à dire ou à montrer, je devais assumer la qualité de ce que je fais. Impossible. En postant quotidiennement, j’espère que quelques personnes trouveront au milieu de tout ça une ou deux choses à leur goût, mais je me protège puisque j’ai toujours la possibilité de dire tu sais, quand on doit poster tous les jours, c’est normal que la plupart du temps ce soit mauvais.

Si, et je dis bien si, je ne devais poster que quand j’estime avoir quelque chose de digne d’intérêt à montrer ou dire, je ne posterais donc jamais. Ou alors, j’effacerais mes notes au bout de 48h.

Si vous êtes fins raisonneurs, vous pourriez opposer à ma démarche le fait qu’il serait sans doute plus important de travailler à assumer de ne poster que des choses que j’estime d’intérêt sur le moment, et à ne pas laisser peur et honte me dominer ainsi. Mouais. Peut-être un jour. Ça ne résoudrait de toute façon pas l’aspect se tenir à une discipline de la chose. Alors pour l’instant, vous allez encore vous farcir du quotidien à qualité variable. Ne croyez pas que je n’ai pas également honte de ça aussi.

Hein ? Oui, toutes ces images sont réalisées sur Affinity Designer à partir d’étoiles générées en SVG dans le Regular Star Polygon Generator. C’est bien, vous suivez mine de rien.

#348 – Regular Star Polygon Generator

R.S.P.G. pour les intimes.

Hier vous avez eu droit à l’un des pires articles depuis la création du blog, mais aujourd’hui, j’ai pas chômé.

J’ai réussi à le coder entièrement, ce générateur à polygones réguliers étoilés. Ça m’aura pris du temps, mais il est là. Comme dit précédemment, je l’ai fait sur p5.js Avec, on peut obtenir des étoiles comme ceci :

J’ai même ajouté quelques options. Tout à base de boutons, pas à mettre un seul chiffre dans une seul ligne de code. C’est prémâché.

Le générateur permet d’exporter en .png, mais surtout en .svg !
Car, bien sûr, l’intérêt principal de ce générateur est d’obtenir rapidement l’image vectorielle d’une étoile parfaitement régulière afin de pouvoir facilement la modifier pour s’en servir dans différents projets graphiques.

=> R.S.P.G. <=

#347 – Des faits

  • Paragehyra est un genre de gecko de la famille des Gekkonidae.
  • La 49e édition du Circuit de Wallonie a eu lieu le 21 juin 2015.
  • Les piscines de Salomon ou vasques de Salomon, ou étangs de Salomon sont situées au Sud-Ouest de Bethléem, près du camp de réfugiés de Dehaishe.
  • Le xian de Maqu ou Machu Dzong est un district administratif de la province du Gansu en Chine.
  • Adaure est l’une des neuf paroisses civiles de la municipalité de Falcón dans l’État de Falcón au Venezuela.
  • L’autoroute A5 est une autoroute de Croatie longue de 55,5 kilomètres.
  • Le titre de Meilleure défenseure de la saison WNBA (dénomination officielle : Women’s National Basketball Association’s Defensive Player of the Year Award) est une récompense décernée par la ligue féminine de basket-ball de la Women’s National Basketball Association (WNBA).
  • María Gabriela Martínez Gascón, née le 3 janvier 1983 à Ciudad Bolivia, est une escrimeuse vénézuélienne dont l’arme de compétition est l’épée.
  • Le musée rhénan de Trèves est l’un des principaux musée archéologiques d’Allemagne.
  • Jonas Nay, né le 20 septembre 1990 à Lübeck en Allemagne, est un acteur et musicien qui après plusieurs participations à des séries télévisées allemandes est l’acteur principal dans la série allemande Deutschland 83 et sa suite.

Dix faits. Dix choses que vous ignoriez, dix choses dont je n’ai absolument rien à faire. L’espèce humaine est bien décevante.