#413 – Suite et fin ?

Ce blog n’est pas facile à fermer. J’en ai trop dit, j’en ai trop mis.

J’aimerais redevenir tout à fait anonyme. Disperser mes écrits et ma musique sans aucune signature, pas même un pseudo, et si possible en compagnie d’autres anonymes. Mais voilà, tout ce que j’ai déjà publié est ici. Une recherche et chacun pourra s’apercevoir que ce bout de texte, ces quelques pixels agglutinés, et bientôt grâce à l’IA, ce fragment de mélodie, existent déjà là.

Quelle idée ai-je eu quand j’ai décidé de regrouper en un seul lieu quasiment tout ce que j’avais fait sous différents pseudonymes ? Au lieu de semer ça, bien séparé, ou à peine identifiable pour permettre le jeu de piste, sous différentes identités ? Je ne sais pas bien. La volonté d’avoir comme un portfolio dans l’espoir de le faire valoir un jour pour un quelconque projet artistique et justifier ainsi mes années de glandouilles ? Sans doute un peu. Pour l’aspect grand bazar, gros foutoir, aussi. Mon intérieur rêvé a toujours été celui victorien de Sherlock Holmes, surchargé, un bordel sans nom sous une épaisse couche de poussière. Ce qui, étant allergique à la poussière, m’est en réalité interdit. Seule ma prédisposition à la dépression, à la fuite en avant, fait que, parfois, mon appartement s’approche de cet idéal décoratif. Au détriment de ma santé, bien sûr, puisque cela m’oblige dans ces périodes à n’inviter personne et à demeurer, rideaux tirés, plongé dans le noir, afin que personne ne constate la saleté qui règne chez moi.

Mais je m’égare. Pourquoi est-ce difficile de fermer ce blog ? Parce que je sais que quelques personnes l’ont trouvé utile. Ici un article sert de source à une page wikipédia, là une lectrice a trouvé une page sur un auteur obscur et l’a mise en marque-page, ou encore là, tout au fond à gauche, un artiste a trouvé l’outil qu’il lui fallait pour dessiner des polygones étoilés bien réguliers. Qui suis-je donc pour reprendre ce que j’ai donné ? Ça ne serait pas très charitable. Et puis le temps passé à bosser là-dessus, le fameux piège du coût irrécupérable…

Tout cela j’aurais dû y réfléchir avant. Tant pis pour ma gueule.

Où je veux en venir, concrètement ? Vous vous le demandez bien. Voilà :

  1. Malgré ma volonté de disparaître du net, ce site va rester ouvert. Youpi pour vous peut-être. Je vais continuer à payer l’hébergement, tout reste ici.
  2. J’essaierai de mettre à jour tout ce qui risque d’être cassé à l’avenir par les avancées technologiques et les nouvelles normes liées à internet qui ne manqueront pas d’être établies.
  3. Il ne sera plus alimenté, à moins que les quelques bricoles que je fabrique au gré des années s’inscrivent dans une continuité logique de ce qui est déjà là.

Alors voilà, j’ai fait mon deuil. Je ne pourrai plus, à l’avenir, utiliser ce qui est déjà présent ici, et ça me fait bien chier. Mais si un jour, faible que je suis, je succombe à l’envie d’utiliser un élément et que vous retrouvez dans un fanzine ou un CD dans la rue un texte, un morceau, un dessin qui est déjà ici (car n’oubliez pas que ma principale qualité est la fainéantise), s’il vous plaît, faites comme si vous n’aviez rien vu, lu, entendu.

Quelle est cette nouvelle envie qui m’anime ? Cette nouvelle démarche (claudicante) ?

Je mets de côté tout internet, presque, me limitant aux e-mails et à la lecture des informations sur des sites de presse. Je mets également de côté de manière consciente toute tentative de mise en valeur de ma personne par mes petites trucouilleries. M’efforçant par là à ne faire les choses que parce qu’elles me plaisent sur le moment, dans le monde réel en opposition au virtuel, de préférence de manière collective et anonyme, sans attendre absolument aucune réaction ou commentaire insincère par celles et ceux qui les découvriront. J’apprécie moi-même de tomber sur ce genre de choses dans la vie de tous les jours, dans une boîte à livre, dans un café, dans la rue sur les murs.

Internet tel qu’il est aujourd’hui, commercial et faussement social, me paraît être une mauvaise chose pour ma santé mentale et celle de chacun, ainsi que pour nos rapports sociaux dans l’ensemble.

D’autre part, je veux bien qu’un ami me raconte une blague qu’il vient d’imaginer en réagissant à ce qu’il a vu, me parle de sa journée, me raconte ses états d’âme. Je ne veux plus voir/partager un mème de la part/avec des gens que je connais de la même manière qu’on le fait avec des inconnus. Or, sur internet, je trouve qu’on agit aujourd’hui avec ses proches de la même manière qu’avec une foule anonyme et cela me déplaît beaucoup. Je veux donc séparer les canaux. De connaissance à connaissance, ne fonctionnons pas comme d’anonyme à anonyme. Je ne veux plus voir non plus de publicité intrusive et calibrée sur mes désirs inconscients (j’appelle cela de la manipulation et de la recherche d’emprise), ni risquer d’en affliger quelqu’un d’autre sous prétexte que derrière il y avait quelque chose d’intérêt que je voulais partager, ne pas laisser les ogres modernes se nourrir de mes envies de partage. Ne pas être soumis ou soumettre qui que ce soit à cette peur de manquer du « contenu » non plus.

Je ne veux plus de l’uniformisation de la pensée, de l’humour, des indignations à si grande échelle, d’autant qu’elle est orientée par les entreprises commerciales qui règnent aujourd’hui, comme cela était prévu de longue date, sur internet.

Bref, je ne trouve aujourd’hui plus aucun réconfort, aucune motivation, aucun plaisir, dans l’internet tel qu’il est devenu, et même il m’inquiète dans sa propension à nous esseuler tout en nous faisant penser qu’il nous rapproche les uns des autres. Je ressens aujourd’hui le besoin de rapports humains, d’œuvres collectives dans lesquelles le caractère, la vie et les envies de chacun ne sont pas effacés mais où tout ego, tout besoin de se faire valoir, se « vendre », de montrer comme sa vie est plus ceci ou moins cela que celle d’un autre, sont gommés au profit du plaisir esthétique et intellectuel partagé, et du faire ensemble.

Qu’on le veuille ou non, chacun se positionne vis-à-vis des compétitions tacites qui font la valeur qu’on accorde à une personne à une époque donnée. Il me semble qu’il s’agit aujourd’hui, pour ma génération du moins et celles venues après, d’être productif, apprécié et influent. J’aimerais, face à cela, tenter un pas de côté. Participer à proposer d’autres grilles de lecture, sans pour autant revenir à celles passées qui ont également fait souffrir tant de monde.

Cela naît évidemment du croisement de ma personnalité, de mes expériences passées et de l’état d’esprit qui plane sur l’époque actuelle. Je serai bien sûr amené à ajuster tout ça. Il n’y a que la mort dans laquelle tout est figé.

Vous pourrez noter la contradiction entre le fait de ne plus vouloir participer à tout cela et pourtant écrire un message ici, sur moi, sur internet. De contradictions je suis pétris, et je cherche justement à expérimenter des façons de faire qui me sont nouvelles pour tenter d’y voir plus clair. Plus clair dans ce que je suis, ce que je veux, et dans le fonctionnement du monde et des humains. Mais elles ne sont, ces contradictions, peut-être pas aussi fortes qu’elles le semblent au premier abord. Je cherche à démasquer et combattre à la fois les travers de l’époque et mes propres failles. Rien n’est simple là dedans. Pourquoi, par exemple, est-ce que je ressens sans cesse le besoin de me justifier sur le fait que je délaisse un site que personne ne visite vraiment ? (C’est ce que j’imagine, je rappelle que je n’ai aucune statistiques pour que vos données ne filent pas chez des entreprises qui fabriquent tous ces outils de pistage.) Cela fait partie de mes questionnements, des démangeaisons que je cherche à apaiser. Mieux me connaître et par là mieux connaître l’autre.

J’ai dit combattre, plus haut. Le mot est bien fort et ne fait pas partie de mon vocabulaire habituel. C’est que je juge aujourd’hui internet en partie responsable de la dégradation des liens sociaux. Même des amis proches n’ont plus le temps de s’enquérir les uns les autres de leurs vies, de leurs vécus. Quant on va mal, on doit aujourd’hui souvent payer un psychologue, car on ne trouve plus d’oreille dans son cercle proche. Bien sûr, personne ne fait le poids face aux fonctionnements voleurs d’attention d’un tik tok, personne n’a une vie aussi stimulante qu’une série netflix à raconter.

Internet, qui fut un temps le refuge et le forum des introvertis et des marginaux pour qui la vie réelle et ses injonctions étaient par trop angoissantes est aujourd’hui devenu leur prison et leur drogue.

Voyez cela comme ceci : longtemps malade, j’essaie d’apprendre à remarcher sans béquilles. Il va bien sûr me falloir, au hasard des rencontres, trouver des gens géographiquement proches et qui partagent plus ou moins certains de ces points de vus exposés, certains de ces dégoûts, certaines de mes failles, afin de lier des amitiés et que nous redevenions ensemble des humains tels que je les apprécie : doux, humbles, attentionnés et solidaires, et refusant de vivre leur vie par procuration.

J’espère qu’il en reste quelques uns de ce genre qui devant la dureté, l’austérité, la brutalité de la vie, n’ont pas complètement plongés dans les divers paradis artificiels que le monde virtuel propose, ou qui comme moi en reviennent et tentent de se sevrer. Moi qui ai longtemps combattu (décidément…) l’alcoolisme, et qui combat encore fréquemment le tabagisme et le cannabisme vers lesquels je replonge dès que tout redevient trop lourd, je reconnais en internet les mêmes travers destructeurs et les mêmes points d’accroche. J’essaie donc maintenant de combattre le netisme en tant qu’addiction affectant gravement la vie, le bonheur et les rapports sociaux de tous ceux qui y ont sombré. Je suis moi-même très mal armé pour mener ce combat, comme vous le voyez, ça ne sera pas facile. Nul n’est à l’abri de la rechute.

Tout ça est bien en désordre, je m’en excuse. Comprenez-y ce que vous pouvez, prenez-y ce que vous voulez.

Je vous souhaite, à tous et toutes, tout le meilleur. Prenez soin de vous, prenez soin des autres et… à la revoyure ? Nous voyurerons bien.

#313 – C’est quand qu’on va où ?

Il y a quelques jours m’est venue une idée. Une grande idée. Une de celles qu’on n’a pas tous les jours. Une qui nous fait nous dire, dis donc toi, t’en as dans la caboche hein, tu finirais président de la république que ça m’étonnerait pas, avec des idées comme ça. Et quelle était-elle donc, cette idée merveilleuse ?

Eh bien voilà, je me disais qu’il me faudrait ouvrir un blog, où j’écrirais un peu chaque jour, sur des sujets divers et variés afin d’améliorer mon écriture en même temps que de vous divertir. C’était donc une très bonne idée, jusqu’à ce que je me souvienne que j’ai déjà un blog, où fut un temps j’écrivais quotidiennement, qui ne m’a jamais permis d’améliorer mon écriture, ni de vous divertir, et dont je paye toujours l’hébergement chaque année. Comme quoi, entre l’idée neuve et celle déjà eue et oubliée, il n’y a qu’un pas.

Plus sérieusement —je sens que vous ne me croyez pas quand je vous dis sérieusement, vous avez tort—, il m’est apparu qu’avec le temps, je m’étais laissé aller à travailler dans ce job alimentaire en supermarché, sans plus rien faire en dehors de ça. Il m’est apparu n’est pas le bon terme. Mon amie me l’a fait apparaître. Elle me l’a fait apparaître en me disant combien il était difficile pour elle de s’imaginer rester avec quelqu’un qui ne souhaitait pas d’enfant, ne s’investissait dans rien, et n’avait plus de passions. C’était donc une apparition douloureuse. J’aurais préféré voir la vierge.

Aussi, pour éviter de perdre la personne qui m’est aujourd’hui la plus chère au monde, et pour moi-même ne pas me perdre totalement, j’ai décidé de me reprendre. Non, je ne veux toujours pas d’enfant, mais pour le reste, disons que ça reste jouable.

Et voilà donc comment, pour me reprendre, je reprends ce blog. Pas le couteau sous la gorge, mais le malheur à venir sur la conscience. Certaines et certains penseront que c’est une bien mauvaise raison de se remettre à l’œuvre. Ce à quoi l’homme que je suis depuis plusieurs mois leur répondra qu’il n’y a que des mauvaises raisons de se mettre à l’œuvre, puisqu’on doit tous crever, autant y aller en silence et anesthésié par les substances adéquates. Voyez comme il est vilain.

Évidemment, le blog n’est qu’un outil pour me pousser à recommencer à faire des choses, rencontrer des personnes passionnantes, et découvrir des lieux où faire des choses et rencontrer des personnes passionnantes. Car si je dois tartiner des lignes de pixels sur vos écrans biscottes —et il ne vous aura pas échappé que je brode toujours d’aussi belles métaphores qu’avant—, il va bien falloir que j’en trouve, des trucs à vous raconter.

D’ailleurs, il me semble que j’ai assez blablaté pour aujourd’hui, et je me figure que j’ai oublié d’agrémenter ce texte d’une image. Voilà donc le chat du voisin qui, dès que je passe la tête par la fenêtre pour fumer une cigarette, entame une baston de regard qu’à ma grande honte je n’ai encore jamais gagnée.

Je profite de cette occasion pour vous rappeler qu’étant loin de ces Sud-de-Francistes de Koinkoin et Gwlad, vous ne trouverez plus ici que des photos prises par mes soins et de la plus haute qualité.

Voilà, si vous voulez me soutenir dans mon entreprise et que mon amie ne me quitte pas, abonnez-vous, cliquez sur la cloche, et dites-moi dans les commentaires si vous préférez les bastons de regards avec des chats ou avec des chiens. J’ai pas de patreon mais j’accepte les virements bancaires.

La bise.

#301 – Saint Machin Du Coin De La Rue

En voilà des manières ! Le cochon ! Le vilain ! Il donne pas de nouvelles pendant plusieurs mois ! Il a chopé le virus ? Ce serait bien fait ! Est-ce qu’il en est crevé ?

Non.

C’est un peu ma spécialité, voyez-vous, de ne pas donner de nouvelles. Et autant vous dire que quand on tient une spécialité comme ça, il faut bien la choyer. C’est ce qui nous distingue du vulgaire. Oh, évidemment, ça ne se voyait pas quand je rédigeais une note de blog quotidienne, mais c’était le tout début du blog, de notre relation. On ne se connaissait pas trop encore. Je vous laissais croire que, moi aussi, j’écrivais chaque jour à tout le monde, je passais des coups de téléphones pour dire « je suis bien arrivé » à chacun de mes mouvements. Je ne peux pas jurer que c’était conscient, mais sans doute ne voulais-je pas vous éclabousser de toute ma spécialitude. Se prendre en pleine gueule les qualités exceptionnelles des autres, ça ne fait de bien à personne.

Enfin, là, je ne peux plus vous le cacher. Je suis un de ces êtres hors du commun. Il faut l’accepter. Ne soyez pas jaloux ou -louses.

Qu’est-ce qui me motive donc à m’adresser à vous aujourd’hui ?

Rien.

J’avais simplement envie d’écrire quelques mots. Je pourrais vous raconter le confinement, mais vous en avez soupé. Je pourrais vous raconter ce qui s’est passé avant le confinement, ou ce qui se passe après le confinement, mais ça resterait du confinement, et honnêtement, moi aussi, j’en ai eu ma dose.

Je peux vous dire que le reste de mes aventures se déroulera sans doute (on croise les doigts pour chasser le fantôme de cette fameuse seconde vague, même si ça sert à rien) en Belgique, à Bruxelles même. Je suis actuellement en recherche d’un emploi et d’un logement dans la capitale de ce pays où je n’ai jamais mis les pieds. Ça risque d’être drôle. Mais ne vous inquiétez pas, tel Saint Machin Du Coin De La Rue, je terrasserai le Dragon de la SDFerie.

Quelque part dans le centre-ville de Prague, je sais plus où. (Si c’est bon j’ai retrouvé, c’est 11 rue Široká)

Je dis drôle, mais en y pensant sérieusement, ce serait sans doute surtout drôle pour vous de me voir tétanisé devant la bête. D’ailleurs l’idée me vient que je pourrais peut-être vous narrer quotidiennement le déroulement de mes démarches. On ne sait jamais que ça me permette de retrouver l’aspect un tout petit peu créatif de ma vie, que je perds de vue ces derniers temps, tout en décompressant un peu. Je n’ai pas fait de musique à proprement parler depuis plus de deux ans, je n’ai pas écrit quoi que ce soit digne d’être publié ici depuis près de trois mois (et c’était une sorte de jeu, pas véritablement un texte), je n’ai même pas farfouillé dans les loufoques revues anciennes depuis bientôt deux mois. À un moment, il faut bien s’y remettre.

Bon, ben… Pourquoi pas. Allons-y donc. Mission : « Un taf, un toit – édition Bruxelles » sur ce blog pour les prochaines semaines, voire les prochains mois. J’espère que ce sera pas trop chiant.

Eh, matez ça, je commence une note de blog sans avoir quoi que ce soit à vous raconter, et me voilà en train de prendre des résolutions. Vous voyez que vous ne servez pas à rien !

#284 – Le temps passe mais pas tant que ça

Aujourd’hui je vis mon troisième vendredi de la semaine. Si si, je vous assure, comme dans ces histoires de science-fiction ou d’horreur dans lesquelles le personnage revis jour après jour la même journée. Comment est-ce possible, hein ? Eh bien avant-hier, mercredi, j’ai cru toute la journée qu’on était vendredi. À un moment mon amie m’a bien parlé de « ce week-end qui arrive » mais comme elle n’a pas relevé mon « donc demain quoi » (ce qui prouve bien que personne ne m’écoute (ou qu’elle a trop l’habitude de m’entendre dire n’importe quoi)) je ne me suis rendu compte de rien. Ce n’est que le soir, tard, avant d’aller au lit qu’elle m’a fait remarquer que non, « demain ce n’était pas le week-end. » Zut, que je me suis dit, je suis bien bête. J’en ai donc déduit qu’on était jeudi et je me suis couché.

Hier, jeudi, j’étais donc persuadé qu’on était vendredi. Ben si, puisque mercredi s’était en fait avéré n’être pas la veille du week-end. Je m’étais dit que je m’étais trompé d’un jour, voilà tout, j’étais loin de me soupçonner d’être assez con pour me tromper de DEUX jours… Et comme hier nous n’avons pas parlé de ce week-end avec mon amie, je n’ai pas pu être détrompé une nouvelle fois. Ce n’est qu’en sentant mon amie sortir du lit tôt ce matin et en ne la voyant pas revenir tard dans la matinée que j’ai commencé à me demander où elle pouvait bien être. Je fus, je dois l’avouer, assez surpris en apprenant qu’elle était au travail dans sa réponse à mon SMS.

Voilà donc comment je vis aujourd’hui mon troisième vendredi de la semaine. Vous pouvez applaudir.

Bon, mais paradoxalement, sans que je m’en rende compte, il se sera bientôt passé un an sans que je fasse réellement de musique. Pas possible ? Si. À Lyon, dans notre petit appartement de 22 m² pour deux, je n’en avais pas vraiment la place. Maintenant que je suis en République Tchèque, j’ai la place. Sauf que tous mes instruments sont encore à Lyon et chez mes parents un peu plus au sud encore que Montpellier. C’est donc pas tout de suite que je vais pouvoir m’y remettre comme j’aimerai.

MAIS ! Puisque j’ai dit qu’il y aurait de la musique sur ce site (je sais plus quand je sais plus où mais j’ai bien dû le dire un jour) j’ai ouvert ici même un nouveau blog dédié :

Musicouilleur

(accessible depuis le menu principal en haut du site)

Je l’ai créé indépendant du blog principal (en apparence, puisque dans les faits c’est le même mais les articles de la catégorie musicouilleries apparaissent là-bas et pas ici) parce que je compte le mettre à jour fréquemment et y faire figurer à terme tous mes morceaux vieux ou récents, courts ou longs, cools ou chelous, et je souhaiterai éviter que le blog principal ne soit noyé là dedans.

C’est que la plupart des morceaux sont plus vieux, courts et chelous que récents, longs et cools et j’ai peur d’ennuyer celles et ceux qui s’en tapent de mes petites expérimentations sonores. Je n’ai pas non plus envie que le blog principal devienne uniquement une vitrine pour mes propres fabrications, je veux qu’il reste un endroit où je peux parler du reste du monde aussi.

Chaque article de ce blog musical sera donc consacré à un morceau, ou à un petit ensemble de morceaux s’ils s’y prêtent, et comprendra :

  • le morceau en question à écouter en ligne
  • la vidéo d’accompagnement s’il y en a une
  • les paroles s’il y en a
  • un commentaire du morceau avec anecdotes et infos sur le contexte dans lequel il a été fait
  • des liens de téléchargement vers l’audio et la vidéo s’il y en a.
  • un espace pour poster vos commentaires (pour l’instant « laisser un commentaire » n’apparait pas à côté des articles, mais il suffit de cliquer sur le titre de l’article et d’aller à la section commentaire tout en bas)

Parce que les morceaux ont beau être plutôt vieux (pour l’instant), courts et chelous, ça n’empêche pas qu’ils sont là et qu’il sera toujours plus intéressant de les consulter de cette manière que par une simple liste de 300 fichiers téléchargeables (qui existera cela-dit aussi et sera bientôt accessible depuis la partie Archivouilleur du site).

En espérant que vous y trouviez des trucs qui vous plaisent. La bise.

#282 – J’ai l’impression de courir partout le cul vissé sur ma chaise

Voilà, c’est la course les fesses bien posées. Un entretien d’embauche qui s’est bien passé, une journée d’essai prévue pour mardi… il se pourrait que d’ici la semaine prochaine je n’aie plus une minute à moi. Du moins le temps de m’habituer au nouveau rythme. Alors je cours, je me dépêche, j’essaie de faire tout ce qui va me prendre le plus de temps sur le site pour n’avoir plus qu’à poster gentiment juste ce qu’il faut, là où il faut, par la suite.

Du coup, depuis samedi dernier :

  • J’ai créé les sections musicouilleur, dessinouilleur, cherchouilleur, textouilleur, trucouilleur, archivouilleur et contactouilleur.
    1. Dans la partie musicouilleur, j’ai seulement rapatrié quelques uns de mes morceaux chelous et en chantier qui trainaient sur soundcloud. Il en manque pas mal. Disons les plus anciens et les plus récents. Pour l’instant tout ça est enfilé à la queueleuleu (à… à… à… à… à la q… Voilà, les plus de trente ans l’ont dans la tête pour trois jour) mais je compte trouver une façon d’organiser ça bien comme il faut.
    2. Dans la partie dessinouilleur, pour combler le grand vide, j’ai balancé tout ce qui était « pixel art » (le art est sans doute en trop). Mais dans cette section-là, il y aura tout ce que j’ai fait de graphique. Pixels ou papier.
    3. Dans la partie cherchouilleur, dédiée aux recherches thématiques dans des corpus de textes anciens, j’ai quasiment fini de rédiger tous les textes concernant les Pierres de Serpent. Enfin, tous ceux qui étaient mentionnés dans la bibliographie jusqu’ici. Il ne reste que deux textes de Kircher en latin à reproduire. Je dis tous ceux qui étaient mentionnés dans la bibliographie jusqu’ici parce que depuis j’en ai trouvé beaucoup d’autres. Le but étant de faire une bibliographie exhaustive, je les rajouterai petit à petit. Mais là vous avez déjà de quoi vous occuper là, surtout que certains textes sont en chinois, ça va prendre du temps…
    4. Dans la partie textouilleur, ben il n’y a rien. Mais elle est là, elle attend. Elle sait que ça va viendre.
    5. Dans la partie trucouilleur, des codes concoctés avec amour, des petites fictions interactives, en fait tout ce que je ne sais pas où mettre ailleurs sur le site. Pareil, pour l’instant il n’y a que trois merdouilles pour combler le vide, mais j’espère bien que d’ici peu il y aura PLEIN de merdouilles.
    6. Dans la partie archivouilleur, des liens vers toutes les parties du site, c’est une sorte de plan des lieux. C’est aussi l’endroit d’où on accède aux pages sources (qu’il me faut compléter) et liens (qu’il me faut mettre à jour).
    7. Pour finir, dans la partie contactouilleur, on trouve les moyens d’interagir avec moi. Me cherchez pas sur les réseaux sociaux, j’y suis pas.
  • Une fois de plus, je me suis montré inconséquent, je me suis trahi. Oui, je me suis trahi en dessinant ce bien vilain logo qui vous accueille lorsque vous déboulez sur le site par la page principale (c’est-à-dire le blog). Un logo, oui, comme une marque commerciale. Suis-je une marque commerciale ? J’ose espérer que non. Le malaise est renforcé par le fait que je thématise un peu le vocabulaire du site en adjoignant un -ouilleur après chacune des activités auxquelles je me livre, surtout si ça permet de faire entendre « couille » en le lisant. Non, vraiment, ça sent le coup marketing à plein nez ce truc-là. Et en plus je ramène tout ce que j’ai fait ici, sur une seule plateforme, du genre regardez-moi, youhou, je fais plein de trucs et je cherche à me créer une identité cohérente pour vous refourguer mes salades. Ah la la, vous refourguer mes salades. Encore eut-il fallu qu’elles ne soient pas toutes complètement pourries. Dommage, je suis passé près de me faire un sacré pognon. Quant à la cohérence…
  • J’ai acheté, pour la première fois de ma vie, une police de caractères. Elle se nomme Calluna, et c’est elle que j’utilise pour afficher ce paragraphe. Si vous utilisez un navigateur assez moderne et pas trop naze, vous devriez voir plein de jolies ligatures qui rendent la lecture assez pénible. Je peux les désactiver, je le ferai sans doute sûrement bientôt, quand j’en aurais marre, mais pour l’instant je m’amuse avec : stalactite intergalactique, stalactite intergalactique, stalactite intergalactique. stalactite intergalactique. (Pense-bête: garder cette note dans la police Calluna avec ligatures même si j’en change pour le reste du site plus tard, sinon personne ne comprendra plus ce paragraphe.) Je l’ai justement choisie parce que je trouvais qu’elle avait un feeling moderne et ancien à la fois.
  • Quoi d’autre ? Ben c’est déjà pas mal. Je dois oublier des trucs mais il est 20h30 et je dois faire à manger.

À bientôt.

#279 – La Bohême

Entre deux textes anciens, une petite note personnelle.

Me voilà de retour à Prague. Encore pour des vacances ? Non. Pour y vivre cette fois. Mon amie, Pragoise de naissance, y a trouvé un emploi il y a trois semaines et je suis moi-même arrivé aujourd’hui dans la capitale tchèque après 15h de bus. Je commencerai dès lundi à y chercher du travail. Le moins con possible, j’espère, le travail, mais on fera avec ce qu’on trouvera. Nous devrions rester là une année au minimum, à moins que d’imprévisibles imprévus ne viennent nous arracher à l’Europe centrale pour nous recracher on ne sait où. Si si, ça arrive des fois, faut faire gaffe.

Attendez-vous donc à voir paraître ici quelques articles concernant ce pays dans les mois à venir, sur tous les modes et tous les sujets. Attendez-vous également à trouver sur ce blog quelques images des lieux, du coup. Toutefois rassurez-vous, comme cette ville est extrêmement touristique et que vous n’êtes pas méchants au point de mériter les terribles cartes postales de couchers de soleil sur le pont Charles et autres clichés du genre, je prendrai grand soin de ne vous exposer qu’aux tableaux les plus laids et aux détails les plus insignifiants que j’aurais pu photographier.

Cale-porte

Ben voilà. Rien de plus à dire. Je suis à Prague pour une période indéterminée, donc j’en causerai sans doute. Bon, va quand même falloir que j’en finisse avec ces histoires de serpents avant de passer à autre chose…

#261 – Je vous ai manqué ? Z’êtes pas obligé·e de répondre tout de suite…

Bienvenue, lisouilleur·lisouilleuse, sur ecrivouilleur.fr !

« C’est-y pas possible d’avoir la bougeotte comme ça, » se disent celles et ceux qui m’ont suivi de Montpelliérien à Lyonniais et qui constatent avec effarement que j’ai, une troisième fois, changé de blog et de nom de domaine. « Il a une hélice dans le cul celui-là ! » ajoutent les qui connaissent cette délicieuse expression Tchèque. Ben ouais. Mais cette fois, c’est pour de bon. On va se poser ici quelques années, si ce n’est pas ad vitam æternam. Alors, oubliez les deux anciens blogs, mettez celui-ci dans vos favoris ou ajoutez-le à vote longue liste de flux RSS si vous voulez être tenu·e au courant des dernières publications, et bouclez-la deux secondes le temps que je vous explique le comment du pourquoi, le où du quand.

Hein ? Le qui ? Ben c’est moi, patate.

Avant de se lancer dans de laborieuses explications, sachez que tous les articles, toutes les images, tous les commentaires des deux anciens blogs ont bien été transférés sur celui-ci. Rien n’es perdu, pouvez aller fureter dans les archives à loisir. Pour l’instant les liens sont encore à refaire bien au propre et pas mal d’images sont toujours hébergées sur les anciens blogs (mais bien visibles quoi qu’il en soit). Dans quelques jours je devrais avoir réglé tout ça et tout ce que vous pourrez voir-lire-écouter sera à 100% hébergé sur Écrivouilleur. (mise-à-jour 01-04-19 : fait !)

Photo par Koinkoin (Montpellier, rue Coste-Frège) – Montpellier il y a un an et un mois. NERVER FORGET

Pourquoi ce changement ? – PARTIE 1 –

Je fais pas mon beurre sur vos épinards

Parce que si vous aviez lu cet article, vous savez que je cherchais une solution d’hébergement la moins nocive pour notre petite planète déjà bien amochée. L’idéal pour ne pas saloper une peu plus la planète aurait été, comme le dit si bien mon ami Feldo, d’aller vivre tout nu dans la forêt, mais je n’ai pu m’y résoudre, flippé des araignées que je suis. Donc, j’ai choisi un hébergeur situé en région parisienne qui tente par plusieurs moyens, que je ne développerai pas j’ai pas le temps, de réduire l’impact négatif de leurs serveurs sur nos vies futures. Le logiciel qui fait tourner le blog est toujours wordpress, un logiciel open source gratuit, mais, suivez, il n’est plus hébergé sur les serveurs d’Automattic maison mère éditrice du logiciel. Double économie donc : d’argent pour moi (ça devenait cher), d’énergie pour tous.

Tout cela me permet de vous garantir 1) que vous ne serez jamais soumis·e à une quelconque publicité sur ce site, 2) que vos données ne seront jamais utilisées à une quelconque fin commerciale. Comment ça se fait ? Tout simplement car je n’ai installé, et n’installerai jamais, aucun outil de statistiques, de pistage ou d’anti-spam sur ce site, puisque cela impliquerait (étant moi-même absolument incapable de développer de tels outils) qu’un tiers ait accès à votre adresse IP, votre localisation et peut-être même, en recoupant les traces laissées par vous sur d’autres sites, vos habitudes en ligne.

Cependant :

  • Sachez que si vous laissez un commentaire, j’aurais accès à votre adresse e-mail et votre adresse IP (dont je ne saurais quoi foutre, ne sachant déjà pas exactement ce que c’est). Mais je serai bien le seul à y avoir accès, d’une, et de deux, encore une fois, je n’en ferai rien. Promis, juré, craché. Ptui. Je mets les mains bien en évidence, constatez, croise pas les doigts. Je vous encourage donc tout de même à me laisser des petits commentaires de temps en temps, puisque c’est la seule façon pour moi de savoir que vous êtes passé·e. Ça me fera vraiment plaisir et j’aurais moins l’impression de blablater dans le vide. Vous pouvez allez lire en détail ma page de politique de confidentialité si vous le souhaitez.

Ah oui, par contre si vous me suiviez par le lecteur wordpress (les abonnements de blog à blog wordpress) et voulez continuer à le faire, c’est possible. Cherchez ecrivouilleur.fr et abonnez-vous au nouveau site, mais souvenez-vous que si vous passez par là Automattic (éditeur de wordpress, je répète, suivez un peu) saura évidemment que vous êtes abonné·e et quels articles vous avez consulté. Ça ne tient pas de ma responsabilité car ça ne change rien à ce qui est conservé de vos données sur ecrivouilleur.fr.

  • En ce qui concerne la « publicité, » soyons quand même d’accord sur le terme, je ne m’interdirai pas de parler dans les articles de divers projets chouettos qui me barbouillent le cœur de pommade apaisante et dans lesquels je n’ai aucun intérêt financier. Mais je ne gagnerai pas un centime sur votre dos. Soyez bien sûr·e que je ne suis pas du genre à vous dire achetez ceci, louez cela, ni à faire la promotion d’une quelconque entreprise-machine-à-fric-broyeuse-de-vie. Je déteste profondément les machines à fric et la publicité, qu’on devrait renommer plus justement lavage-de-cerveau-à-des-fins-mercantiles.
Lyon la semaine dernière (je sais plus trop où, à l’une des intersections de la montée de Choulans et de la montée des Génovéfains)

Pourquoi ce changement ? – PARTIE 2 –

Quand on a une hélice dans le cul, on s’abstient d’ouvrir un blog par ville habitée

Ben oui. Mon amie et moi allons sans doute devoir déménager encore pas mal de fois dans les années qui viennent, et je ne suis pas si doué que ça en jeux de mots. Montpelliérien, c’était une bonne idée car je n’avais pas encore rencontré mon amie à l’époque et que je pensais y rester quelques paires d’années de plus. Lyonniais, c’était pour faire suite à Montpelliérien, mais j’avais mal calculé mon coup, puisque même pas un an plus tard, on va sans doute devoir rebouger. Et la suite ? Dans quelques mois, ç’aurait été quoi, hein ? Londoniet ? Praguouaille ? Francfortoilette ? Non, vraiment, il valait mieux trouver un nom plus générique. Écrivouilleur, c’est bien. Ça me permet d’annoncer que j’écris, d’accord, mais sans prendre tout ça trop au sérieux. Me permet également, en déclinant le machin, de dire que j’écrivouille, dessinouille et que je musicouille. Et vous savez, je crois sincèrement que plus plus on a l’occasion d’écrire couille dans sa vie, plus on est heureux·se.

Comment ça va se passer maintenant ?

Non, non, rien n’a changé. Tout, tout a continué…

…comme le chantait les Poppys sur une instru bien typée seventys.

Je vais continuer à causer de tout et surtout n’importe quoi. Ma vie, la votre, la leur, l’art, la science, la technique, l’absurde, le concret, l’entre-deux qu’est la réalité, l’important, le dérisoire, le sérieux et le déconnant, le beau et le laid, la tristesse et la joie, la France, le Japon, la Magnaquie et la Dépressie, bref, le Monde (Diplomatique de préférence).

Le décret du 25 mars 2019 disait en somme que ce blog ne serait plus tenu quotidiennement. Je vais tout de même tâcher d’écrire le plus régulièrement possible. Ces quelques jours à ne pas rédiger ma petite note de blog quotidienne m’ont bien laissé le temps de ressentir le manque de. Si c’est une pression, c’est peut-être également le seul repère fixe dans ma vie à ce jour, le blog. Un peu triste, hein ? Ben oui, mais voilà : les déménagements futurs presque inévitables et, donc, la difficulté à m’investir dans une activité sur le long terme m’incitent à conserver ce rendez-vous régulier avec vous, lectrice et lecteur anonyme. C’est une sorte de mini-objectif à chaque journée, bien pratique les jours où je ne trouve pas les ressources de m’en inventer un. Alors (quand je vous annonçait au tout début que je ne cesserai sans doute pas de me contredire, hein…) je vais essayer de continuer dans le quotidien. Mais si vous débarqué un jour sans rien trouver de neuf, c’est simplement que j’ai eu autre chose à faire, ou que j’étais déprimé, ou parti en vacances, ou que j’ai pas vu l’heure. Bref, comme j’avais établi une sorte de pacte de livraison quotidienne, je le défais, simplement histoire qu’on ne me reproche pas de ne l’avoir pas respecté. Oui, je sais, je fais des histoires pour pas grand chose, c’est simplement pour essayer d’être le plus réglo possible, envers vous, envers moi-même.

Quoi d’autre ? Rien. Je pense que c’est assez pour aujourd’hui.

À bientôt !

Ah si ! Pardonnez. Pour la numérotation, on fait comme si Montpelliérien, Lyonniais et Écrivouilleur n’avaient été qu’un seul et même blog. Vous vous en foutez ? Parfois je me demande si vous ne venez pas ici seulement pour me percer les flancs de vos petites remarques pointues et me regarder saigner. Vous êtes cruel·le, lectrice, lecteur…

#260 – Lyonniais #085 – Décret du 24 mars 2019

Décret du 24 mars 2019 : Ce blog ne sera désormais plus tenu quotidiennement, mais seulement quand j’en ressentirai l’envie.

Commentaires : À celles et ceux que ça chagrine, sachez que je ne suis pas dupe, vous n’existez pas. À ceux et celles qui se disent tant mieux, car la qualité vaut mieux que la quantité, sachez que si j’osais écrire quoi que ce soit ici, c’était bien parce que la quantité me servait d’excuse au manque cruel de qualité, et qu’il est donc possible que je n’écrive plus jamais rien, paralysé par ma propre médiocrité. À ceulxles qui se demandent pourquoi, sachez que, quoi que j’en dise, j’en avais moi-même assez de privilégier la contrainte quotidienne à la qualité. Je me suis prouvé que je pouvais écrire de la merde chaque jour sur de longues périodes, c’est bon. Passons à autre chose.