#82 – Montpelliérien #082 – Ça bloque

Il s’en passe des choses dans les universités en ce moment. Ça tabasse de l’étudiant·e copieux. À Montpellier, à Tolbiac… Remarquez, c’est une façon comme une autre de fêter les cinquante ans de mai 68. Y a pas à dire, de Marcellin à Collomb, en passant par Poniatowski, Sarkozy et bien d’autres teignes, le Ministère de l’Intérieur a su préserver la tradition de la cogne. Ça doit faire plaisir à ceux qui aiment les traditions.

Je vous avoue qu’en ce moment je n’ai pas très envie d’écrire, mais quitte à parler autant ne pas rester silencieux sur la façon dont le gouvernement accueille les revendications des citoyens·nes, même pour ne pas dire grand chose. De supposées dégradations, quelques tags et des banderoles à priori, sont prétextes à l’agression d’une poignée de jeunes pacifistes par une meute de brutes surarmées à Tolbiac. Le mouvement va encore enfler après ça. Ce n’est que le début des beaux jours, le meilleur est à venir.

Photo par Gwlad (place Giral)

#81 – Montpelliérien #081 – 200 mots, qui dit moins ?

Hier, j’ai visité l’Agora de Montpellier. C’était chouette. Cette phrase digne d’un élève de CP est tout ce qui me vient alors qu’il est déjà presque 21h et que je n’ai toujours pas rédigé ma note de blog.  Misère, misère, misère. Au lieu d’envoyer un message à ma colocataire qui est au kebab et me demande si je veux quelque chose pour lui répondre qu’elle me prenne une barquette de frites à 3€ sans sauce s’il lui plaît, je l’ai envoyé à Gwlad. Sans doute est-ce pour ça qu’elle même n’a pas pu nous envoyer de photo aujourd’hui, occupée qu’elle doit être à être partie m’acheter des frites sur un malentendu. Des anecdotes comme ça, vous en voudriez plus hein ? Regardez celle-là comme elle est belle : il y a deux jours, ma mère, qui avait eu ma grand-mère au téléphone, me disait que cette dernière voulait absolument me donner des œufs de ses poules parce qu’elle savait que « je ne mangeais pas les œufs des poules que je ne connaissais pas ». La poésie est partout, il faut juste être à l’écoute. Vous en voulez une troisième ? Vous exagérez. Allez, allez. Soyez raisonnable. Ce serait de la gourmandise.

Photo par Gwlad (rue du Grand Saint-Jean)

Oui. Au final, il m’en restait une dans les tiroirs.

#80 – Montpelliérien #080 – Et ma sérotonine ? Elle arrive ma sérotonine ?

Il y a des jours comme ça où on ne sait pas bien quoi raconter. Vous allez me dire qu’il y en a eu beaucoup des jours comme ça ces derniers temps. Oui. Je ne peux pas nier. Le soleil est revenu depuis peu, mais pas le moral. D’où le titre. Si vous ne voyez pas le rapport c’est que vous n’avez pas lu l’article de vendredi dernier. Même l’idée de vous écrire une petite note pour vous divertir, vous faire sourire, ne me motive pas plus que ça. Je n’ai pas l’envie d’avoir envie comme disait l’autre millionnaire mort. Et puis un billet par jour, quand on a une vie banale à souhait… C’est un peu comme publier son autobiographie à douze ans. L’intention est honorable mais alors, côté lecteurs·rices faut vraiment gratter pour trouver quelque chose à se mettre sous la dent. J’aurais pu vous raconter mon trajet retour Béziers-Montpellier mais il ne s’y est rien passé de notable.

Quoi, c’est tout ? Et oui. Cet après-midi ça va encore être la course entre bénévolat et évènements culturels, j’aurais peut-être le temps de prendre une douche avant de partir si j’arrête ce billet rempli de tout ce beau vide ici.

Ah non, j’oubliais ! Si vous êtes étudiant·e, en fin d’aprem-début de soirée il y a présentation du festival Montpellier Danse pour les étudiants. C’est de 18h30 à 22h exactement et c’est à l’Agora, cité internationale de le danse, 18 rue Sainte-Ursule. Il faut juste s’inscrire ici avant. C’est gratos. Moi j’y serai avec des amis. Ça fait bien longtemps qu’on est plus étudiants·es, mais on a des contacts hauts placés.

Si vous n’êtes pas étudiant·e, ou que vous l’êtes mais que comme moi vous n’en avez rien à faire de la danse : open mic à l’ODB qu’on imagine bien ce que ça peut donner, Le Bœuf Deluxe à la Petite Scène qu’on nous dit que c’est de l’éclectique (?), Sombrero Gang au Clandestin que c’est apparemment du rock latino, ou Yenalaba à l’Irish Tavern que ça semblerait être de la musique traditionnelle des Balkans. Tout ça c’est à 21h sauf le dernier qui commence une demi heure plus tard.

Photo par Gwlad (arrêt Odysseum)

#79 – Montpelliérien #079 – Wanderlust

Je vous écris ces quelques lignes depuis le TER n°86981 en provenance de Nîmes et à destination de Perpignan. Notre train s’est arrêté en gare de Montpellier Saint-Roch, ça tombe bien c’est là qu’on est monté, et s’arrêtera en gare Frontignan, Sète, Agde et Béziers, ce qui retombera bien, puisque c’est là qu’on descendra. Je vais rendre ma visite trimestrielle à mes parents. Montpellier-Béziers, qu’est-ce que c’est ? Quarante minutes de trajet, 13€50. Pas donné. En bus c’est 1€50. Par contre c’est plutôt deux heures et demi de trajet.

Il prend le train et il cause même pas des grèves que vous vous dites. J’y viens. Grèves il y a. Je me suis pointé à la gare à 7h30 deux trains avaient été annulés, le premier partait à 8h50. J’en ai profité pour visiter la terrasse de la brasserie de la gare. C’est cher, mais c’est en plein soleil dès 7h40, une adresse à retenir. J’ai acheté des journaux aussi. C’est le grand danger de l’attente en gare. La grève des cheminots pousse à la consommation ! Ça va, j’ai acheté CQFD et Siné Mensuel. Si j’avais été politiquement responsable, en solidarité avec les gars et les nanas de la SNCF, j’aurais dû m’abstenir de prendre le train tout court.

C’est assez étrange, cette nouvelle manière de faire grève. Deux jours sur trois, ou trois jours sur cinq, je ne sais pas bien au final, pendant trois mois. Et encore, beaucoup de trains circulent pendant ces jours. Pas sûr qu’ils arrivent à quoi que ce soit comme ça. Pas assez radical pour faire plier quelque pouvoir que ce soit, et les usagers vont finir par se lasser de la durée des perturbations. Enfin mieux vaut ça que rien, j’imagine.

Ah, on arrive en gare d’Agde. Bientôt Béziers et je me dis que je n’ai pas pensé à la manière dont je vais poster ce message sur le blog, espérons que mes parents aient le wifi. Là normalement vous devriez retenir votre souffle, il devrait y avoir du suspense dans l’air, seulement soit vous voyez ce message et c’est qu’ils avaient le wifi, soit vous ne verrez pas ce message et vous ne vous poserez même pas la question. C’est dommage.

Évidemment, je n’ai pas de photo de Gwlad ou Koinkoin à partager avec vous aujourd’hui car, en partant, si j’ai pensé à prendre l’ordinateur, je n’ai pas pensé à y copier les dernières photos reçues. Je me rends bien compte que ce blog n’est décidément pas à la hauteur des plus grands journaux quotidiens de ce pays. Tellement pas à la hauteur qu’en fait j’ai accès à ma boîte e-mail donc je peux vous poster une image de Gwlad.

Photo par Gwlad (tramway ligne 1 – direction Mosson)

#78 – Montpelliérien #078 – Reportage

Des bruits de pétards retentissent dans tous les sens. Je ne sais pas de quelle manifestation il s’agit. Mais je me doute qu’il s’agit d’une manifestation. J’ai vu des gars habillés en rouge tout à l’heure, en allant acheter le pain. Sur leurs t-shirts : viticulteurs pas malfaiteurs écrit en noir. Pas très lisible. Faut passer près. Serait-ce eux ? Je n’en sais rien. Je suis chez moi, j’entends ça par la fenêtre. Ils sont soit à plan Cabanes soit place Salengro. Je pense qu’ils mettent des pétards dans des poubelles, mais c’est bien possible qu’il y ait eu un tir ou plus de lacrymo. Ne pensons pas flashball. Espérons que non. Mais après tout… on n’en sait rien. Mince, vous vous dites. En voilà, du journalisme. Je me demande si j’aurai droit à ma carte de presse pour un article comme ça. Évidemment, j’ai vérifié sur twitter si c’était lié au mouvement étudiant, mais il ne semble pas. D’ailleurs, personne ne parle d’aucune manifestation en ce moment sur twitter. Étrange. Ce n’était peut-être pas une manifestation. Peut-être que c’est simplement des gamins. On ne saura jamais.

Ou peut-être demain dans france 3 régions.

Photo par Gwlad (grand-rue Jean Moulin)

#77 – Montpelliérien #077 – Ça se prononce comme ça s’écrit

Montpellier. Certains le prononcent Mon-pé-lié, d’autres Mon-peu-lié. Certains disent même Mon-pé-yé. À part pour ces dernier, sur le cas desquels tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a décidément rien à faire, aucun consensus n’a été atteint en ce qui concerne la bonne façon de le prononcer. J’ai lu un auteur d’un certain âge reprocher aux plus jeunes et aux nouveaux arrivants de prononcer Mon-pé-lié, or je connais une personne de quatre-vingts ans qui a toujours vécu dans la région et qui dit Mon-pé-lié, d’ailleurs dans mon entourage tout le monde dit -peu- et on n’est pas si vieux.

Comment écrit-on Montpellier ? ሞንፐልዬ en amharique. Montpeller en aragonais et en catalan, Montpelhièr en breton comme en occitan. En Arpitan, c’est Montpelyiér. Monspessulanus en latin, c’est pour ça qu’on ne l’écrit jamais trop en latin. مونبلييه en arabe, مون‌پلیه ou Monpelye en Azerbaïdjan, مون‌پلیه en perse. On écrit مونپلیه en mazandarani, مونٹپلائیر en pendjabi de l’ouest, et مونپیلیے en ourdou. Манпелье en belarusse. Монпелье en russe, tchouvache, en kazakh, tatar et en ossète. Монпельє en ukrainien. Монпелие en bulgare, Монпеље en serbe, Монпелје en macédonien. Μονπελιέ en grec. 蒙彼利埃 en chinois gan et wu, 蒙庇利埃 en chinois classique, 夢比利耶 en cantonais. מונפלייה en hebreux. モンペリエ en japonais, mais ça vous le saviez déjà car vous l’aviez lu ici. On continue, ça se note მონპელიე en géorgien. Մոնպելիե en arménien. 몽펠리에 en coréen. Monpeljė en lithuanien, Monpeljē en Letton. Si y a une différence. माँतपेलिए en marathi. มงเปอลีเย en thaï. On écrit Montpellier dans le reste du monde. Du moins, le reste du monde qui s’est manifesté sur la page Wikipédia de Montpellier.

Voilà, voilà. C’est tout ce que j’ai trouvé pour aujourd’hui.

#76 – Montpelliérien #076 – Au soir du crépuscule

Ce soir, puisqu’on est le soir, parlons de soirs. Celui-ci est orange et bleu pastels. Je ne connais pas la règle d’accord des adjectifs de couleur. Si vous n’êtes pas sûr·e du s à pastel, ça vous fera une recherche utile. Mais ça s’assombrit vite. J’ai beau détester la nuit —j’en ai passé trop sans sommeil— j’aime beaucoup les soirs. Les lumières sont souvent très particulières, elles me renvoient parfois à des sensations agréables de l’enfance, pas vraiment des images, des états. Ça me l’a fait un peu ce soir, quand je suis sorti fumer sur le balcon. Assis sur le béton, je me suis rappelé la manière dont je ressentais les choses les soirs d’été, quand on zonait dans le village, ou quand on posait nos culs sur les trottoirs, avec le petit groupe de mecs et de meufs qu’on était vers nos seize, dix-sept ans. Le temps que j’écrive ces quelques pauvres phrases, il n’y a déjà quasiment plus d’orange dans le ciel. Ma chambre est déjà dans le noir complet.

Je vous parle de soir, mais au début je voulais vous parler de mort. Remarquez, dans la poésie c’est fréquent d’utiliser le soir pour la mort qui se pointe. Mais là c’était pas le cas. C’était le soir parce que la mort, j’avais la flemme de me documenter. J’ai voulu trouver le nombre de morts par an à Montpellier, et dès que je ne l’ai pas trouvé sur Wikipédia, j’ai abandonné. Je voulais effectuer une liste assez complète des façons de mourir, mais ne retrouvant pas la page que j’avais utilisée alors que je fabriquais le jeu de société Ci-Gît, dans lequel j’en ai évoqué pas mal, j’ai abandonné aussi. Et pourquoi je voulais vous parler de la mort avant de décider que non, c’était trop de travail ? Parce qu’il faisait beau aujourd’hui. Et oui. Je m’étais donc dit que j’allais aller faire un tour dans un cimetière et que comme ça je pourrais enfin utiliser la jolie photo que nous a prise Gwlad en racontant quelque chose en rapport.

Photo par Gwlad (cimetière Saint Lazare)

Au final vous voyez on n’a pas parlé de morts, ni à Montpellier, ni ailleurs en France, en Syrie, au Yémen ou en Chine. Est-ce qu’on a vraiment parlé de soirs pour autant ? Non évidemment. J’en ai encore profité pour ne rien écrire. De toute façon, ça y est, même dehors, plus une seule lueur à l’horizon. C’est la nuit. Brrr.

#75 – Montpelliérien #075 – Vite fait, mal fait

J’aurais dû être au musée mais je n’y suis pas. De toute façon j’avais déjà vu l’expo, c’est celle que je ne vous avais pas racontée dans l’article : #041 – Oulah ! J’ai failli marcher dans une œuvre d’art. Cela dit, ce n’est pas parce que je ne suis pas au musée, que je compte m’attarder ici. Comment satisfaire votre envie de lire, votre désir d’actualité en un temps réduit ? Ce n’est pas la première fois que je me pose cette question, mais cette fois-ci aucune idée ne me vient. Je n’ai pas de texte en rapport avec les expositions… Enfin. Si. J’en ai un. Mais je ne pense pas m’autoriser à le publier ici. Il vous faudra sans doute attendre que le site Numéro 0 soit ouvert pour le lire. Je n’ai plus de photo de Montpellier non plus, ou alors faut fouiller loin… Je viens de passer vingt minutes à chercher pour ne rien trouver. Vous n’aurez pas d’image en plus de pas de texte. Et ben oui. Y a des jours comme ça. Je sais, c’est pas rigolo, la presse papier part en vrille alors si les blogs s’y mettent aussi ! Vraiment, y a plus de saisons.

#74 – Montpelliérien #074 – On se détend et on enfile ses pantoufles

Je crois n’avoir jamais écrit aussi tard. On pourrait en profiter pour parler des soirées Montpelliériennes. Mais pour ça faudrait que je sorte. Or je me terre. Dehors il flotte toujours. Je n’ai pas mangé. Je me retrouve seul pour la première fois de la journée. J’ai plutôt envie de me faire cuire du riz et de flâner vingt minutes sur internet. Flânons sur internet.

On vérifie le forum Numéro 0. Si vous ne connaissez pas, cherchez dans le sommaire. Personne n’a posté. Il y a bien des discussions en cours qu’il faudrait faire avancer, mais je m’y mettrai plus tard. On doit notamment discuter d’un nouveau Hors Série imprimé et d’un site internet. L’un doit arriver fin août début septembre, l’autre j’espère avant mais c’est pas joué. Ça demande beaucoup de travail.

Par un étrange détour on se retrouve sur google news Montpellier, où l’on apprend que « il fait griller des saucisses sur son balcon, les voisins appellent les pompiers ». C’est beau le journalisme. Moi non plus je ne parle pas de ce qui est en train de se passer dans les universités dans lesquelles les étudiants·es se font brutaliser parce qu’ils·elles manifestent de la seule manière qu’a un·e étudiant·e de manifester : en bloquant l’université et en faisant beaucoup de bruit. Y a pas à dire google sait faire le tri dans l’actualité pour me servir ce qui m’intéresse. C’est le genre de choses qui me fait relativiser la puissance de cette boîte en tant que pieuvre profileuse qui me connaîtrait mieux que moi-même.

On regarde le twitter du blog. J’avais un compte twitter avant, sous un pseudo. Je crois que j’étais inscrit sur le site depuis 2011. Au début c’était bien marrant. Peu de Français, ça favorisait les rencontres de personnes qui aimaient les mêmes sujets. La télé y était inexistante, certaines célébrités Américaines étaient déjà présentes, les Françaises presque totalement absentes mais elles n’allaient pas tarder à se pointer avec leurs gros verified account. Aujourd’hui, c’est une succursale de la télévision. Bien que parfois on se demande si la télévision n’est pas une succursale de twitter. J’en suis parti, ça ne me plaisait plus. Je ne voulais pas lier ce blog à un réseau social. Mais il faut dire que, m’interdisant complètement fèceprout, en passer par twitter me paraissait être une quasi-obligation si je voulais être lu par plus de deux personnes. Même si ce sont deux personnes de qualité, évidemment. Je ne suis toujours pas tranquille avec ça.

Enfin ça peut être pratique. On y apprend par exemple qu’il y a une manifestation nationale inter-lutte qui part du Peyrou demain à 15h30. Et qu’après vous pouvez par exemple aller voir la ZAT à prés d’arènes, mais qu’apparemment c’était le projet d’une promo de master et ça leur a un peu été repris salement des mains par la ville de Montpellier. Ce ne sont que des rumeurs, mais qu’est-ce qu’on ferait sans les rumeurs ?

Ah oui, je tiens à dire qu’on aura pris, comme d’habitude, la peine de vérifier ce matin déjà les autres blogs dans le dossier de flux RSS. Le mien est composé d’une vingtaine de sites que je vérifie quotidiennement. Avec twitter notamment, et beaucoup facebook, ils sont un peu tombés en désuétude les liens RSS. C’est dommage. Moi je les garde.

On vérifie le soundcloud. Oulah, pas mal d’écoutes, likes et reposts. Surprise. Youpi, c’est la gloire. Pas mal d’écoutes c’est 24. Et c’est la même personne, même les likes et les reposts. Oui, vous avez raison, il faut le préciser de suite. On aurait pu croire que c’était vraiment la gloire. Non, j’ai de la musique sur internet depuis 2006 je pense, et j’ai arrêté bien tôt de regarder les chiffres. Enfin, les regarder non, on les voit, mais d’y accorder de l’importance. L’important c’est que ça existe, et que d’autres personnes au bout du monde puisse tomber dessus et pourquoi pas aimer. C’est assez magique comme ça. Quand on reçoit un petit message c’est toujours sympa. Un like, un repost, c’est gentil aussi, quand c’est pas un robot. Je dois avoir quelques trois-cent morceaux sur le net sur plusieurs sites et sous des noms divers, mais je ne vérifie que soundcloud, parce que je peux surtout y écouter facilement plein d’autres artistes que je choisis et que je rajoute au flux de nouveaux sons sur ma page d’accueil. Pour découvrir des musiciens en train de se faire, y a pas mieux. Mais faut fouiner, tenter des trucs.

Bon, je crois que ça suffit. Le net ça va bien cinq minutes.

#73 – Montpelliérien #073 – On continue sur la lancée

Il flotte, il flotte encore, il flotte toujours. Parlez-moi de printemps. J’ai fait mon grand ménage pour rien. Y a même un article sur le site de france 3 régions : Montpellier : la pluie plombe le moral, on est vraiment des petites natures. Donnent un chiffre dans l’article : « Depuis le début 2018 il a plu autant dans l’Hérault que sur l’ensemble de l’année dernière… ». Au temps pour moi, c’était pas un chiffre. Font même de la vulgarisation scientifique, ce qui va beaucoup plaire à notre biologiste de Koinkoin. On nous dit : lumière = sérotonine = bonheur. J’ose pas regarder vers Koinkoin, je suis sûr qu’il bougonne. Ah, attendez, ce n’est pas fini : « Ce n’est pas une équation mais un ressenti qui n’épargne aucun cerveau. » Oui. lumière = sérotonine = bonheur, ce n’est pas une équation, c’est un ressenti. Et ben. Effectivement, la pluie, ça mine le moral.

Toujours du Terauchi dans les oreilles, je retourne au Japon, ça vaudra mieux. Hier on avait failli parler de 菊池俊輔, Kikuchi Shunsuke. On va se l’expédier histoire que ça fasse pas comme avec Delfeil de Ton. Ce compositeur, vous le connaissez peut-être sans le savoir. Regardiez-vous le dessin animé Dragon Ball Z ? Alors vous connaissez Kikuchi. Les scènes de batailles, de tension, les fameuses musiques de prologue, celles des OAV également, c’est lui. Avez-vous vu Kill Bill ? Alors vous avez entendu du Kikuchi. Deux ou trois fois.  Ah oui, aujourd’hui, on n’a pas de photo de Koinkoin ou de Gwlad —à Montpellier, quand il pleut, on en profite pour ne pas faire les choses—, alors je me disais que je pourrais éventuellement me permettre de glisser quelques liens vers de la musique sur… su… you… sur… y… argh. Non. tant pis. Je n’arrive pas à m’y résoudre. Ça me fait trop mal au cœur de mettre de la vidéo sur ce blog. Vous chercherez vous-même. Le type a également été compositeur pour Kaji Meiko, une chanteuse et actrice dont certains morceaux servent de bande son au film de Tarentino. 怨み節 et 修羅の花 par exemple. Dans le même film on peut également entendre le générique douverture d’une série composé par Shunsuke Kikuchi.

Bon maintenant il va falloir que je trouve une photo de Montpellier… J’en prends pas tous les deux jours des photos. Enfin, je crois que j’ai trouvé.

Photo par moi (Peyrou)

Que va-t-on faire ce soir à Montpellier ? Vous je sais pas, moi je vais rester planqué au chaud, j’ai assez traîné sous la flotte ces derniers jours.