#92 – Montpelliérien #092 – Rencontres Montpelliériennes

À force de sortir, on finit inévitablement par rencontrer des gens. C’est une vérité. Vous pouvez la noter dans votre petit carnet à vérités. À Montpellier, il n’y a pas besoin de beaucoup forcer sur les sorties. À tous les coups on gagne. Il suffit de trouver le bon endroit et d’attendre que l’alcool fasse son travail de déshinibition. Quand les tables voisines commencent à mêler leurs conversations, c’est signe qu’une pinte de plus et vous êtes reparti·e pour une tournée de présentations générale. Mais la vraie particularité de ces relations créées autour d’une bière, selon les personnes récemment arrivées ou de passage, c’est qu’elles sont sans lendemain. J’espère que vous avez toutes et tous compris que je ne parlais pas de rencontres amoureuses. Je cause de sortir avec un groupe d’amis, de visser ses miches à la chaise d’un bar, de préférence en terrasse, juste à côté d’un autre groupe d’amis, pas des amis à nous mais des amis entre eux. Quand les individus quittent leur groupe pour aller causer à d’autres individus qui ont quitté leur groupe, surtout alcoolisés, c’est toujours très chaleureux, les récits des uns·es et des autres donnent des envies de projets communs, on échange des numéros. Le lendemain on a la gueule de bois, on ne se souvient pas bien de la conversation, tous ces numéros resteront sagement dans leurs téléphones pendant quelques semaines ou mois avant d’être effacés, n’ayant jamais servi. À Montpellier, disent certains·es, on se fait plein de potes jamais revus·es, de promesses jamais tenues.

Alors. La grosse question. Mythe ou réalité ? Moi je dirais « pas mythe », au minimum.

Photo par Gwlad (Odysseum)

Bon, et alors, les rencontres amoureuses, comment ça se passe ? C’est la même chose ? Ah, ça vous démange de savoir, hein ? Et bien, si vous y êtes, vous savez très bien —clin d’œil—, sinon je vous invite à venir à Montpellier célibataire et à expérimenter par vous même. Eh oui. Vous êtes bien déçu·e. Vous pensiez que j’allais vous raconter mes petites expériences personnelles, voyeurs ! Voyeuses ! Allez lire Paris-Match, vous me dégoûtez.

Quoi ? Qu’y a t-il ce soir ? Un bar ou ça travaille, le 1er mai ! Ah la la, c’est pas sérieux tout ça. Lequel ? On veut des noms. Pas possible, c’est le Black Sheep. Adresse ? 21 Boulevard Louis Blanc. Ça pourrait faire plaisir à Macron, des petites entreprises comme ça, qui bossent même le 1er mai pour abreuver d’alcool les masses. Ça pourrait. Seulement ce soir, là-bas, de 20h à 23h, c’est l’Instant Philo : faut-il abolir le travail ? Aïe. Remarquez, ça dépendra de ce qui en sortira. Il est possible qu’on finisse par aboutir au travail qu’est la santé, et qu’on ne mange pas son pain acquis sur la sueur du dos des autres. Qui ira saura.

#91 – Montpelliérien #091 – Retour au turbin

Hier, je vous disais qu’aujourd’hui j’allais vous raconter quelque chose d’intéressant pour me faire pardonner de vous avoir abandonnés·es à votre solitude numérique ce week-end. L’ennuyant avec les blogs, c’est que vous pouvez toujours vérifier ce que j’ai annoncé la veille pour être sûrs·es que je ne vous arnaque pas. J’aurais préféré n’avoir rien dit. Enfin bon, à défaut d’intéressant —ce ne sera donc qu’une demie arnaque— on va trouver quelque chose même si aujourd’hui je ne ressens pas la révolte nécessaire pour écrire un article coup de poing comme un Cavanna, la créativité et les associations d’idées bouillonnantes comme un Delfeil de Ton, ou si je n’ai aucun disque ou concert à vous raconter en y mêlant ma vie privée comme un Berroyer.

Non. Aujourd’hui, il fait doux à Montpellier. Un ciel mi-bleu mi-gris qui permet à chacun·e d’être heureux·se ou torturé·e selon de quel côté on lève le nez. De la même manière, on fait le pont ou on ne le fait pas, on envisage le lundi comme le premier jour d’une nouvelle semaine pleine de promesses ou comme le re-départ d’un cycle d’un ennui mortel. C’est vous qui voyez. Moi-même aujourd’hui, je décide de rester sagement entre les deux, au point d’équilibre. C’est un jour neutre. Ça fait du bien de temps en temps. On ne se sent pas la force de déplacer des montagnes, mais on ne se plaint pas du poids du monde sur ses épaules non plus. On ne se la joue ni Sisyphe ni Marco Polo. Ça s’annonce comme une journée lecture.

Vais-je finalement passer le chapitre trois d’Un Éternel Tréblinka ? Désolé Gwlad, je te le rendrai plus tard, j’ai dit qu’aujourd’hui ne serait pas une journée déprimante. Hein, et Goražde ? Hum, hum. Pareil. Peut-être que je vais me faire le tome 2 de Solanin. J’ai tellement adoré le premier que j’ai préféré attendre un peu avant de continuer et voilà un mois que j’angoisse pour la suite des évènements. Ou alors Pénis d’orteil, dont il me manque une cinquantaine de pages à lire depuis six mois. De très bonnes idées, mais un peu indigeste. À moins d’attaquer La nuit des Chats Bottés, qu’on m’a offert il y a quatre mois. Ou L’Éducation d’Alphonse, parce que je ne peux pas m’empêcher d’acheter un Alphonse Boudard quand je passe devant et qu’il y en a partout. Va falloir que je m’y mette parce que j’ai toujours pas ouvert Madame… de Saint-Sulpice. M’inspire moins, mais c’est du Boudard alors…

Photo par Koinkoin (Il sait plus trop où)

En 2018, il y a encore des gens qui fêtent leur anniversaire ! Oui, c’est fou ! J’ai de la peine à le croire, mais j’y suis bien forcé car on m’a invité à en fêter un ce soir. C’est pourquoi, même pour cinq pauvres euros que ça coûte, je ne pourrais voir ni Zima et Warm Up Aqueles (respectivement musique russe et tzygane) à 20h au Nu-Bahia, ni pour le même prix Hexis et Departe à 21h au Black Sheep, eux font du black metal et du hardcore. Mais vous ? On ne vous a pas invité·e à un anniversaire ce soir ? Ne mentez pas, ça ne sert à rien. Je sais qu’on ne vous a pas invité·e. Alors allez soutenir les bars à concerts locaux au lieu de rester scotché·e devant un écran.

#88 – Montpelliérien #088 – Tout ça pour ça

Ça y est. Ils se sont tenu la main. On les a photographiés en train de se tenir la main. Ce qui est le plus important. D’abord, chacun d’un côté d’une ligne de démarcation faite de cairons. Ils se sont tenu la main chacun de son côté des cairons, puis tous les deux au sud des cairons vers les photographes du sud, vers les photographes du nord, et enfin au nord des cairons, tournés dans la même direction. Tous les deux étaient aussi souriant que possible sans que ça fasse trop. Tout ça était très réussi. Il y en a pour toutes les presses et télévisions du monde. Kim Jong-un et Moon Jae-in, se sont serré la main. Là y a du gros symbole en direction des peuples. On osait plus y croire. On se demande pourquoi ils ne l’ont pas fait plus tôt. Ça n’avait pas l’air bien difficile au final. C’est toujours comme ça, on n’ose pas parce qu’on ne l’a jamais fait, mais en réalité c’est rien. Je me demande ce qu’ils ont bien pu se raconter. Peut-être qu’à force d’espionnages ils se sont parlé directement très franchement, chacun connaissant tous les détails de la vie intime de l’autre : – Alors, ta femme, elle est allée consulter ? – Oui, en fait ce n’est qu’une mycose, ça va passer vite avec la crème que lui a prescrite le toubib. Et toi, tu as fini de retaper les volets de la cuisine ? Quelle couleur au final ? – Aubergine. J’étais pas chaud au départ mais mon beauf m’a convaincu, ça va très bien avec la couleur du crépi.

Photo par Koinkoin (rue Lamartine)

En attendant il est quatorze heures et je n’ai pas mangé. Kim Jong-un, lui, avait bien mangé. C’est tout l’intérêt d’être un tyran, de pouvoir grailler même quand son peuple suce des cailloux sur le bord de la route pour les sels minéraux. Lui et son père ont sans doute été les seuls obèses de la Corée du Nord. Et qu’est-ce que ça va être quand les chaînes des fastfood américaines passeront elles aussi de l’autre côté des cairons ! Vivons vieux pour voir ça.

#87 – Montpelliérien #087 – Dans le poste

Photo par Koinkoin (rue Lamartine)

Mince. J’ai raté la carte aux trésors. Pas de Montpellier vu du ciel. Pas de présentateur ou tatrice neuneu·e pour nous faire apprécier la beauté de notre ville qu’on savait pas qu’elle était si belle. Pour nous raconter une centième fois que la statue au Peyrou, c’est celle de Jean-Moulin qui s’était fait photographier rentrant vainqueur à cheval à la fin de la guerre. Il paraîtrait même que ce soir-là ils avaient organisé un concert dansant avec son ami Lully.

J’ai également raté Burger Quiz. Deuxième émission disparue il y a une éternité et qui revient cette année. C’est le phénomène sur l’internet marchand. Tout le monde adore. L’époque est à la nostalgie. C’est Alain Chabat, ils et elles disent, qui les fait regarder. Moi aussi je l’aime bien, mais bon. Émission télé, fast food, quiz, célébrités. Sans déconner.

Pourquoi j’en parle d’ailleurs ? Parce que j’ai osé jeter un coup d’œil sur le twitter du blog et je me suis fait inonder. Ces deux trucs, et Hollande sur un plateau télé. Qui dit que Macron n’est pas… Vous l’avez sans doute tous et toutes entendu si vous vivez en France. Ils ont trouvé deux bons filons, Quotidien. Point de journalisme, pas d’enquête d’investigation, mais de l’analyse de communication, tout le monde peut le faire, tout le monde sait le faire aujourd’hui, et quoi qu’il en ressorte c’est pas grave, c’est le jeu de la com, tout le monde est dedans, on est là pour rire pas débattre. Qu’est-ce que c’est le deuxième bon filon ? C’est de découper les interviews. Faire de courtes vidéos sous-titrées de chaque question, et de laisser Joann Sfar, peut-être bourré, pourrir le feed de ses abonnés·es pour eux en retweetant tout sans exception à 1h du mat. Tant que Joann Sfar —auteur, dessinateur, réalisateur et agrégateur de tweets— sera là, France Culture, Quotidien et Raphaël Enthoven n’auront pas besoin de hausser la voix pour provoquer des avalanches.

#86 – Montpelliérien #086 – En attendant Koinkoin

Il est vingt heures quarante-cinq. Je sors de réunion. Une réunion de trois heures. Connaissez-vous bien les réunions de trois heures ? Ah, je vois que vous êtes un·e habitué·e. J’en suis bien désolé. Au moins ce sont des réunions où l’on peut manger. J’ai donc pu m’envoyer des gressins et un verre de jus d’orange. D’autres y étaient au vin et au pâté. Chacun·e ses passe-temps. Moi je gribouille. Je n’ai pas perdu l’habitude des heures de cours à écouter tout en noircissant les marges de crânes et de petit mickeys de toutes sortes. Parfois on peut penser que je n’écoute pas. Et parfois c’est vrai, d’ailleurs. Mais le plus souvent je suis assez attentif. Évidemment, je ne passe pas mon temps à ça, mais c’est encore aux réunions que je dessine le plus. Bon, je ne peux pas y dessiner mes pénis et mes vulves psyché-géométriques tout de même, ça je le fais à la maison, au calme. Je ne vous ai jamais montré mes pénis et mes vulves ? Il faudra que je vous fasse les présentations.

J’écris, j’écris, et j’espère que Koinkoin va m’envoyer un sms pour me dire qu’il a envie de sortir. Ce qui me donnera une excuse pour abréger ce billet. Hier c’est lui qui voulait sortir, et moi qui devait terminer une musique pour Numéro 0. J’ai commencé à 19h30 et quelques pauses plus tard, il était déjà 23h, et je pense qu’à 23h ma voisine ne veut plus écouter des passages de dix secondes en boucle dont certaines des fréquences s’amplifient ou se font inaudibles à mesure que je mixe, alors j’ai arrêté là. Je vous parlerai bien de ce que j’ai fait plus en détail, mais je sais que d’autres participants·es passent par ici alors je ne dirai rien. On se réunit samedi soir, j’ai hâte de voir s’ils ont trouvé un peu par eux- et elles-mêmes ce que ça pouvait être ce bordel.

Photo par Gwlad (boulevard du Jeu de Paume)

Koinkoin vient de m’envoyer un sms : « J’ai pas encore fait à manger. On voit après ? ». Il est 20h58, c’est mauvais signe. Vous remarquerez que je n’ai aucun scrupule à dévoiler mes messages privés et ainsi l’intimité de mes amis sur mon blog. Oui, vous pouvez peut-être penser que ce n’est rien : « J’ai pas encore fait à manger. On voit après ? », mais en fait ça en dit long. 1) Koinkoin se fait à manger lui-même, donc il n’a pas de cuisinier personnel, donc il est pauvre. 2) Koinkoin n’a pas encore fait à manger à presque 21h donc soit il se néglige, soit il reste tard au boulot pour faire semblant d’être un travailleur modèle, dans les deux cas, c’est pas joli. 3) Koinkoin écrit ses sms en français correct, ce qui montre que c’est un élitiste. 4) Il n’est cependant pas assez élitiste pour avoir écrit « Je n’ai pas encore fait à manger. Voit-on après ? » 5) Koinkoin est un homme pudique car, même à ses amis, il ne dit pas ce qu’il va se faire à manger. Peut-être même qu’il aime qu’on le trouve mystérieux.

Oui. Dans cet article comme dans le précédent, on trouve le mot pénis. Je l’avais également remarqué, merci.

#85 – Montpelliérien #085 – Il n’y a pas assez d’heures dans une journée pour dire toutes les conneries qu’on a à dire

Ce soir avant minuit je dois rendre ma participation mensuelle au magazine Numéro 0. Et je n’ai rien fait. C’est arrivé souvent que je termine ou fasse tout en deux jours, mais j’avais généralement prévu le lundi et le mardi à consacrer à ça. Cet après-midi mon cousin passe chez moi et ce soir Koinkoin voulait faire un truc. Ça va me laisser environ une heure dans la journée pour réaliser une bouse. Évidemment si je ne fais rien, ce n’est pas le drame, mais dans mon for intérieur je me sentirai merdeux. Vous non plus vous n’avez rien fait ? Oui, mais vous ne connaissiez pas encore Numéro 0, alors on vous excuse pour cette fois.

J’ai réservé cette demi-heure-ci pour le blog, mais pas plus. À 13h20, il me faut avoir fini. Que dire en dix minutes… Le soleil se montre un jour grillant, deux jours il reste bien caché derrière les nuages gris.  Le moral revient petit à petit. Qui sait, je vais peut-être même me remettre à tenir un horaire régulier d’ici peu et me forcer à écrire des choses intéressantes d’une manière divertissante. Et pour l’heure, qu’est-ce que j’ai sous la main ?

Ah ! Un soldat Américain vient de subir la première transplantation de pénis ET de scrotum. Pourquoi ET ? Parce que les transplantations de pénis se font depuis 2014 déjà. Et oui, faut se mettre à la page un peu. Là, il y a le scrotum en plus. Seulement l’emballage, hein, on ne lui a pas greffé les testicules du donneur, ça aurait posé de drôles de questions éthiques s’il avait voulu s’en servir. Qu’est-ce qu’on lui a mis à la place ? Des noyaux de litchi ? J’en sais rien, je suis certain qu’on fait de très bonnes prothèses légères, souples et hypoallergéniques aujourd’hui. Qu’est-ce que je ferais, moi, si on me greffait le pénis et le scrotum d’un mort ? Quelle question voyons… J’irai les essayer.

Photo par Gwlad (boulevard du Jeu de Paume)

#84 – Montpelliérien #084 – Mettez-moi le Monde Diplo, le N.Y. Times International, et deux boîtes de prozac s’il vous plaît

Partout les nouvelles sont —tirez un dé à six faces— :

  1. alarmantes
  2. attristantes
  3. déprimantes
  4. confusantes (c’est à la mode)
  5. consternantes
  6. Macron et Collomb

Si vous avez obtenu 1 veuillez lire ce court article en vous alarmant, si 2 en vous attristant, 3 en vous déprimant, 4 en vous confusant, 5 en vous consternant, 6 en vous prosternant.

En Syrie on assassine des assassins. Est-ce qu’on assassine des innocents ? Aussi, mais tout le monde finit par mourir un jour ou l’autre n’est-ce pas, alors bon. Au Yemen, près de dix mille morts en trois ans et des centaines de milliers d’affamés·es. En Palestine, enfin ce qu’il en reste, on fusille des pacifistes. En Turquie on tue les Kurdes. En somalie la guerre civile qui a fait un demi million de morts depuis 1991 continue d’en faire plus de mille par an. Pareil pour l’insurrection de Boko Haram, au Niger, au Nigéria, au Cameroun et au Chad. Au Soudan du Sud, on arrive plus à compter, depuis 2013 on estime le nombre de morts dus à la guerre civile entre cinquante mille et trois cent milles. C’est plus une fourchette, c’est une peigne. Il y a actuellement cinquante trois guerres en cours dans le monde.

En France on fait tabasser les étudiants et les zadistes qui luttent pour une société où le bien être humain, et parfois même celui des autres animaux, passerait avant les intérêts financiers d’une poignée de goinfres. Ça semble peu en regard des horreurs qui se déroulent dans le reste du monde. Oui. C’est peu. Mais si on veut que ça le reste, il serait peut-être temps de commencer à perdre l’habitude de sortir les armes dès qu’une lutte pacifiste oppose un peu de résistance aux assoiffés de pouvoir qui nous gouvernent.

Photo par Gwlad (boulevard du Jeu de Paume)

Partout les nouvelles sont-elles alarmantes-attristantes-déprimantes-confusantes-consternantes-Macron et Collomb ? Non ! Car une poignée d’irréductibles Humains·es sont semble-t-il sur la rocade de la paix, je veux bien sûr parler des Coréennes. Est-ce notre époque, qu’on dit volontiers si violente, qui a permis pour une fois qu’une situation si ancienne et complexe ne se termine pas dans un bain de sang ? Aurait-on pour une fois tiré les conséquences des erreurs passées de nos ancêtres ? J’aimerais y croire. Est-ce le leader Nord Coréen qui savait simplement jusqu’où aller trop loin ? Juste histoire de donner un peu de mou à la laisse avant qu’on le saucissonne définitivement à la niche avec ? Je n’en sais rien. De toute façon ce n’est pas fait, et s’il y a bien une chose que j’ai apprise au cours de ces trois dernières décennies, c’est qu’il ne faut parier de rien avant que ce ne soit écrit sur Wikipédia. Prudence, donc.

#83 – Montpelliérien #083 – J’ai résumé pour vous

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Photo par Gwlad (boulevard du Jeu de Paume)